Faisons trêve avec nous-mêmes...

Il est bon de laisser le repos venir à notre cœur, à notre pensée, à notre corps, afin que nous puissions faire halte et nous démettre de ce qui tourbillonne, se bouscule et s’encrasse en nous.

Car malgré les apparences que nous nous donnons d’êtres calmes et organisés, détachés et concentrés, en réalité nous ne faisons pas tellement trêve avec nous-mêmes.

Nous remplissons notre temps comme une armoire comble.

Nous entassons nos années comme un amoncellement de tâches et de retards.

Nous bourrons nos vies sans nous laisser d’espace pour vivre.

Nous allons de travaux en divertissements, et nous ignorons le repos.

Prenons le temps de vivre. Et d’adorer.

Jean Vernette "Paraboles d’orient et d’occident"

Faites de moi un instrument de Votre paix

Seigneur, faites de moi un instrument de Votre paix.

Là où est la haine, que je mette l’amour.

Là où est l’offense, que je mette le pardon.

Là où est la discorde, que je mette l’union.

Là où est l’erreur, que je mette la vérité.

Là où est le doute, que je mette la foi.

Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie.

Faites que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,

                                  à être compris qu’à comprendre,

                                          à être aimé qu’à aimer.

Parce que,

c’est en donnant que l’on reçoit,

c’est en s’oubliant soi-même

qu’on se retrouve soi-même,

c’est en pardonnant qu’on obtient le pardon,

c’est en mourant que l’on ressuscite

à l’éternelle Vie.

Attribuée à St François d’Assise

Faites le quand même

Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes, Pardonne les quand même...

Si tu es gentil, les gens peuvent t'accuser d'être égoïste et d'avoir des arrières pensées,

Sois gentil quand même...

Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,

Réussis quand même...

Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi,

Sois honnête et franc quand même...

Ce que tu as mis des années à construire, quelqu'un pourrait le détruire en une nuit,

Construis quand même...

Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux,

Sois heureux quand même...

Le bien que tu fais aujourd'hui, les gens l'auront souvent oublié demain,

Fais le bien quand même...

Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez,

Donne au monde le meilleur que tu as quand même...

Tu vois, en faisant une analyse finale, c'est une histoire entre toi et Dieu, cela n'a jamais été entre eux et toi.

Ste Mère Teresa

Fêtez ce jour

Que celui qui est pieux, qui aime le Seigneur, vienne goûter l’enchantement de cette fête !

Celui qui est un serviteur fidèle,qu’il entre avec allégresse dans la joie de son Maître.

Celui qui a porté le poids du jeûne, qu’il vienne toucher maintenant son denier.

Celui qui a travaillé dès la première heure recevra aujourd'hui le juste salaire.

Celui qui est venu à la troisième heure se réjouira dans l’action de grâce.

Celui qui arrivera seulement après la sixième heure peut s’approcher sans effroi ; il ne sera pas lésé.

Si quelqu'un a tardé jusqu'à la neuvième heure, il pourra venir sans hésitation.

L’ouvrier de la onzième heure ne souffrira pas de son retard.

Car le Seigneur est libéral : il reçoit le dernier comme le premier ; il accorde le repos à l’ouvrier de la onzième heure comme à celui qui, dès l’aube, a pris le travail.

Tous, entrez dans la joie de votre Maître : premiers et seconds, recevez la récompense ; riches et pauvres, chantez en chœur ; abstinents et oisifs, fêtez ce jour ; que vous ayez jeûné ou non, réjouissez-vous aujourd'hui !

Le festin est prêt, venez donc tous.

Le veau gras est servi ; tous seront rassasiés.

Mangez avec délices au banquet de la foi.

Le Christ est ressuscité, et tous les morts quittent le tombeau.

Oui, le Christ est ressuscité des mort, prémices de ceux qui dorment.

A lui, gloire et puissance dans les siècles des siècles !

Amen.

Saint Jean-Chrysostome (345-407)

Feu de l'amour, étincelle de feu

Souffle de l'Esprit, souffle de Dieu, feu de l'amour, étincelle de feu,

toi qui fais battre le cœur de tous ceux qui s'aiment,

dirige la fragile nacelle des jeunes amoureux qui osent l'aventure de l'amour, confiants et heureux ; conduit le chaland bien chargé des familles, au-delà des récifs cachés, vers les eaux tranquilles de l'océan de l'Amour de Dieu.

 

Souffle de l'Esprit, souffle de Dieu, feu de l'amour, étincelle de feu,

toi qui fait battre le cœur de ceux qui ont déjà perdu leur partenaire,

accompagne, sous l'immensité des cieux, leur frêle embarcation, souvent isolée en pleine mer ; et quand les reflets du soleil couchant brillent dans les yeux des couples du troisième et du quatrième âge, arrivés à la fin de leur voyage, guide vers le port, après une longue traversée, leur vieille barque fatiguée.

 

Souffle de l'Esprit, souffle de Dieu, feu de l'amour, étincelle de feu,

toi qui fait battre le cœur du veuf isolé, de la femme abandonnée, des célibataires oubliés, des divorcés blessés,

sois le gouvernail de leur pauvre radeau démuni, donne-leur beaucoup d'amis dont la discrète amitié leur manifeste qu'ils sont aussi aimés.

 

Souffle de l'Esprit, souffle de Dieu, feu de l'amour, étincelle de feu,

toi qui fait battre le cœur des moines, des moniales et des missionnaires, de tous ceux qui vivent le célibat volontaire,

oriente les voiles de leur canot communautaire vers le Royaume de l'amour du Dieu trinitaire, unifie leurs forces d'aimer dans le silence de l'oraison, et les soirs de solitude ou d'abandon, comme pour Jésus, au jardin de l'agonie, montre-leur la fidélité du Père et la plénitude de sa Vie.

Prêtres du Prado