Saints et Saintes du mois de Janvier

1er Janvier

 

Solennité de la Vierge Marie Mère de Dieu, proclamée “Théotokos” au Concile d’Éphèse.

 

L’an 510, saint Oyend ou Eugend. Il fut offert à l’âge de sept ans au monastère de Condat, aujourd’hui Saint-Claude, dans le Jura. Il ne sortit jamais de son monastère et devenu abbé, il mit tous ses soins à assigner à chaque moine les fonctions pour lesquelles il le jugeait plus particulièrement doué.

 

Au VIIe siècle, saint Clair, moine de l’abbaye de Saint-Ferréol, puis abbé du monastère de Saint-Marcel à Vienne, dans le Dauphiné.

 

En 1031, à l’abbaye de Fécamp, le trépas du bienheureux Guillaume de Dijon. Son nom est attaché à la réforme des monastères de Bourgogne, de Lorraine et d’Italie.

 

En 1049, au premier jour de l’année, le trépas de saint Odilon, abbé de Cluny.

 

A Rome, en 1713, la naissance au ciel de saint Joseph-Marie Tommasi, de l’Ordre des Théatins. Zélé pour l’étude systématique du culte divin, auquel il consacra plusieurs ouvrages importants, il savait cependant prendre le temps de catéchiser les enfants de son titre cardinalice.

 

En 1862, au Tonkin, le martyre de saint Joseph Tun (Tunne), père de famille qui refusa de piétiner le crucifix, mais s’agenouilla, en disant : "C’est toi ma force".

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

2 janvier

 

A Césarée de Cappadoce, saint Basile, docteur de l’Église, mort le 1er janvier 379. Il défendit l’Église contre les Ariens et les Macédoniens avec une constance admirable. Le premier, il mit par écrit des règles pour la vie monastique.

 

Ce même jour, la mémoire du bienheureux évêque Grégoire de Nazianze, également docteur de l’Église et surnommé "le théologien" pour la connaissance qu’il avait des choses divines. A Constantinople, il releva la foi catholique presque entièrement disparue et réprima les hérésies qui s’élevèrent de son temps. Il mourut le 25 janvier de l’an 389 ou 390.

 

Vers 408, saint Macaire d’Alexandrie. A l’âge de 40 ans il se retira au désert des Cellules, en Basse Egypte, y mena une vie extrêmement austère et exerça un grand rayonnement.

 

L’an 826, saint Adalard, neveu de Pépin le Bref. Devenu abbé de Corbie en Picardie, il fonda Corwey, ou “Nouvelle Corbie”, au diocèse de Paderborn.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

3 janvier

 

Vers l’an 500, la naissance au ciel de sainte Geneviève, patronne de Paris. Née à Nanterre et consacrée au Christ dès son enfance par saint Germain d’Auxerre, elle obtint, par sa prière, la délivrance de l’île de la Cité assiégée par Attila.

 

Vers 304, saint Gordius, centurion. Indigné devant les cruels traitements infligés aux chrétiens, il se retira au désert. Revenu un peu plus tard à Césarée de Cappadoce, il fut arrêté et décapité.

 

Au VIe siècle, saint Fulgence, moine. Devenu évêque de Ruspe, aujourd’hui Alfaque sur la côte tunisienne, il fut exilé en Sardaigne par les Ariens et y fonda le monastère de Cagliari.

 

Vers 650, au pays de Vimeu, saint Blimont, fondateur et premier abbé du monastère de Saint-Valery.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

4 janvier

 

L’an 539, saint Grégoire. D’abord sénateur à Autun, où il gouvernait sévérement et d’une main ferme, il quitta la vie civile à la mort de son épouse. Devenu évêque au service de l’Eglise de Langres, il s’y montra plein de gentillesse et de compréhension.

 

En 740, en Belgique, sainte Pharaïde, veuve. Elle était sœur de sainte Gudule et nièce de Gertrude de Nivelles. Son corps est honoré à Saint-Bavon de Gand.

 

En 1118, saint Etienne du Bourg, compagnon de saint Bruno. Après trente-trois années de vie solitaire à la Grande-Chartreuse, il fut nommé Prieur d’un nouveau monastère au diocèse de Belley.

 

Dans l’actuelle république tchèque, sainte Zédislave Berka. Elle fut mariée très jeune à un prince orgueilleux et violent ; devenue tertiaire dominicaine, elle se donna de tout coeur au service des pauvres, sans négliger le service de sa maison et de ses quatre enfants. Elle mourut en 1252, ayant eu la joie d’obtenir la conversion de son mari.

 

L’an 1309, la bienheureuse Angèle de Foligno. Après s’être convertie d’une vie frivole, elle entra dans le Tiers-Ordre franciscain et fut l’objet de grâces mystiques.

 

Au diocèse de Baltimore aux États-Unis, en 1821, sainte Élisabeth Seton. Née à New-York, mariée et mère de cinq enfants, elle se convertit au catholicisme après son veuvage et se voua alors au service de la société et de l’Église en fondant un institut religieux qui donna naissance au réseau scolaire et hospitalier américain.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

5 janvier

 

A Londres, l’an 1066, saint Édouard le Confesseur, roi d’Angleterre. Il sut se faire l’ami des petites gens et fut vite l’objet d’un culte populaire. Il fut inhumé à l’Abbaye de Westminster qu’il avait restaurée.

 

Vers l’an 136, saint Télesphore, pape. D’origine grecque, il gouverna l’Eglise romaine pendant dix ans, sous la persécution de l’empereur Hadrien.

 

A la fin du IIIe siècle, la bienheureuse Synclétique. Née au sein d’une noble famille chrétienne qui avait quitté la Macédoine pour venir s’établir à Alexandrie, elle décida de renoncer au monde. Son rayonnement spirituel lui fit jouer auprès de ses compagnes un rôle analogue à celui de saint Antoine auprès de ses disciples.

 

En Syrie, l’an du Seigneur 459, saint Siméon Stylite l’Ancien. Fils d’un pauvre berger, il embrassa une vie d’une austérité peu commune, après avoir entendu à l’église la lecture des Béatitudes évangéliques. Installé au sommet d’une colonne, il fut le premier à pratiquer ce genre de pénitence. Il eut de nombreux imitateurs en Orient.

 

Près de Valkenburg, dans le sud du Limbourg néerlandais, vers 1165, la veille de l’Épiphanie, la mort de saint Gerlac. D’abord militaire, il mena une vie fort peu édifiante. Converti après la mort de son épouse, il s’imposa d’austères pénitences, passant notamment le reste de sa vie dans le creux d’un arbre.

 

En Pennsylvanie, l’an 1860, saint Jean-Népomucène Neumann, rédemptoriste. Évêque de Philadelphie, il se voua largement à l’amélioration de la liturgie, mais surtout à l’éducation des jeunes ainsi qu’à l’aide aux orphelins et aux pauvres.

 

En 1893, la naissance au ciel de saint Charles de Saint-André. Ce prêtre passioniste néerlandais exerça son ministère spécialement en Irlande. Attirant la confiance de tous et s’efforçant de venir en aide aux pauvres, il porte le nom de "Mont-Argus", quartier de Dublin lieu de son dévouement.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

6 janvier

 

LÉpiphanie du Seigneur, Lumière qui brille dans les ténèbres pour guider sur terre tout homme de bonne volonté et rendre gloire à Dieu dans les cieux.

 

Aux Pays-Bas, en 1358, la bienheureuse Gertrude d’Oosten. Née de parents pauvres, elle entra au béguinage de sa ville natale où elle progressa rapidement dans le chemin de la perfection; elle mena une vie très mortifiée, malgré sa faible santé.

 

L’an 1373, saint André Corsini. Après une jeunesse passée dans le libertinage, il entra chez les Carmes. Devenu Prieur du couvent de Florence, puis évêque de Fiesole, il ne relâcha rien de sa vie pénitente, et à sa mort laissa la réputation d’un thaumaturge.

 

Au Québec, en 1937, la naissance au ciel du Frère André, religieux de la Congrégation de Sainte-Croix. Portier d’un collège pendant quarante ans, il fut surtout un ardent apôtre de la dévotion à saint Joseph, en l’honneur duquel il édifia une basilique devenue le lieu d’un pèlerinage célèbre.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

7 janvier

 

La naissance au ciel de saint Raymond, Maître Général de l’Ordre dominicain. Originaire de Penyafort en Espagne, il mourut centenaire le 6 janvier 1275 au couvent de Barcelone. Saint Raymond est demeuré célèbre par sa science du Droit canonique et comme ministre du sacrement de la réconciliation ; il fut aussi co-fondateur avec saint Pierre Nolasque de l’Ordre de la Mercie.

 

Vers 287, sur le territoire de Reims, sainte Macre, martyrisée durant la persécution de Dioclétien. Gravement mutilée, elle mourut dans sa prison.

 

Au début du IVe siècle, le martyre du bienheureux Lucien, prêtre, qui fonda l’école biblique d’Antioche, et entreprit lui-même de revoir les diverses traductions des livres de l’Ancien Testament. Il mourut dans les tortures, ne cessant de répéter qu’il était chrétien.

 

Au IVe siècle encore, en Égypte, le bienheureux Théodore, moine. Saint Athanase en fait mention dans la Vie de saint Antoine.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

8 janvier

 

Au IIIe siècle, saint Lucien, prêtre romain, qui évangélisa, au prix de sa vie, la région de Beauvais.

 

Au Ve siècle, saint Séverin. Venu probablement d’Asie Mineure, il entreprit l’évangélisation du Norique, région de l’actuelle Autriche. Homme d’une activité prodigieuse, il avait l’amour de la solitude. Il établit un monastère, où il mourut le 8 janvier 482.

 

En 712, sainte Gudule, vierge consacrée à Dieu et patronne céleste de Bruxelles. A sa mort, elle fut pleurée par une multitude de pauvres dont elle avait été la providence.

 

L’an 1455, saint Laurent Justinien, chanoine régulier de Saint-Augustin puis évêque de Venise. Il prêcha par la parole et l’exemple, contre l’humanisme païen ambiant.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

9 janvier

 

Vers 304, saint Julien, martyr égyptien. Avec son épouse, sainte Basilisse, il consacra ses forces et ses biens au soulagement des pauvres et des malades qu’ils abritaient dans leur propre maison.

 

L’an 391, saint Pierre, évêque de Sébaste en Arménie. Frère de saint Basile le Grand, il participa au Concile de Constantinople et rétablit l’orthodoxie compromise par son prédécesseur.

 

Vers 550, saint Marcellin, évêque d’Ancône qui, par sa prière et son intervention personnelle, délivra sa ville épiscopale d’un incendie.

 

En Normandie, vers 688, saint Waninge. Conseiller de la régente sainte Bathilde, puis gouverneur du Pays de Caux, il consacra une partie de sa fortune pour aider notre Père saint Wandrille dans la construction de son monastère. Il fonda aussi l’abbaye de Fécamp où il vint plus tard partager la prière des moniales.

 

Vers 700, à Saint-Florent-le-Vieil en Anjou, saint Mauront, abbé, dont saint Herbland vit l’âme monter au ciel.

 

A Nancy, en 1622, la bienheureuse Alix Le Clerc, chanoinesse de Saint-Augustin. Elle fonda avec saint Pierre Fourier la congrégation de Notre-Dame pour l’éducation des jeunes filles.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

10 janvier

 

Un peu avant l’an 400, la naissance au ciel de saint Grégoire, évêque de Nysse, en Cappadoce. Il joua un rôle prépondérant dans l’élaboration de la doctrine ascétique et mystique de l’Orient ; il en explicita les bases bibliques et philosophiques, dans ses célèbres ouvrages de la "Vie de Moïse" et du "Traité de la virginité». Il nous a laissé aussi une vie de sa sœur aînée, sainte Macrine.

 

A Constantinople, vers 470, saint Marcien, prêtre. Il fit de l’instruction des indigents son ministère de prédilection et usa de la grande fortune de sa famille pour nourrir les pauvres et bâtir églises et hôpitaux.

 

A Rome, en 681, la mise au tombeau de saint Agathon, pape. Le Concile œcuménique de Constantinople approuva sa lettre exposant la doctrine catholique des deux volontés, divine et humaine, en Jésus-Christ.

 

En 987, saint Pierre Urséol, doge de Venise. Il quitta soudainement ses fonctions et sa famille, pour suivre le Christ au monastère de Saint-Michel-de-Cuxa, en Roussillon.

 

L’an 1209, saint Guillaume. Descendant de l’illustre famille des comtes de Nevers, il fut d’abord moine cistercien, puis désigné pour le siège épiscopal de Bourges.

 

En Toscane, en 1276, le bienheureux Grégoire X. Natif de Plaisance, il était archidiacre de Liège lorsqu’il fut élu pape. Il convoqua le second Concile œcuménique de Lyon où, en 1274, les Grecs furent reçus dans l’unité de la foi, union qui malheureusement ne dura qu’un temps. Plus durable fut le décret qui établit que, pour l’élection du pape, les cardinaux seraient enfermés en conclave jusqu’au résultat définitif.

 

En 1914, sainte Léonie Aviat. Née à Sézanne, en Champagne, la fondatrice de la congrégation des sœurs oblates de Saint-François-de-Sales, était très adonnée aux œuvres ouvrières. Elle avait ce mot d’ordre : "Travaillons à faire le bonheur des autres".

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

11 janvier

 

A Rome, l’an 142, saint Hygin. Fils d’un philosophe athénien, il fut élu pape et défendit l’Évangile contre les doctrines syncrétistes et gnostiques.

 

En Thébaïde, vers 330, saint Palamon, ermite, qui initia saint Pacôme à la vie monastique et lui en donna les principes fondamentaux : veiller et prier dans le jeûne et la solitude.

 

Vers 529, saint Théodose le Cénobiarque. Originaire de Cappadoce, il vint en Palestine, attiré par le rayonnement de saint Euthyme. Puis il fonda, près de Bethléem, un monastère cénobitique où se réunirent une foule de moines, de langues et de nationalités différentes.

 

Vers 625, saint Vital, moine de Gaza, qui fut appelé à convertir des prostituées d’Alexandrie. Ses méthodes provoquèrent parfois le scandale, mais il fut justifié par la suite.

 

Vers l’an 800, le décès de saint Paulin d’Aquilée, très considéré par Alcuin et Charlemagne. Nommé patriarche d’Aquilée, il devint la terreur des hérétiques et la lumière de la chrétienté.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

12 janvier

 

A Césarée de Mauritanie, aujourd’hui Cherchell, près d’Alger, vers 304, le martyre de saint Arcadius, lentement et cruellement mutilé et torturé à mort.

 

L’an 690, saint Benoît Biscop. De Rome, où il fit plusieurs pèlerinages, il rapporta livres et traditions liturgiques. Nommé abbé de Cantorbéry, il fonda l’abbaye de Wearmouth (Oui-meuss). Saint Benoît Biscop est le patron de la Congrégation bénédictine anglaise.

 

En 1167, saint Aelred (Elred). Élevé à la cour d’Écosse, il entra à vingt-quatre ans au monastère cistercien de Rielvaux (Ri-vô), dont il devint plus tard l’abbé. Il fut considéré par ses contemporains comme l’égal de saint Bernard et comme le docteur de l’amitié spirituelle.

 

En 1667, le bienheureux Bernard de Corléon. Cordonnier de son métier, mais querelleur et violent, il blessa à mort un homme. Il chercha refuge chez des capucins et découvrant cet Ordre religieux, il y passa le reste de sa vie comme frère convers, dans une austère pénitence.

 

L’an 1700, la bienheureuse Marguerite Bourgeoys, religieuse. Originaire de Troyes en Champagne, elle partit en 1653 pour le Canada où elle établit une école à Ville-Marie (l’actuelle Montréal), puis fonda la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame.

 

La naissance au ciel du bienheureux Nicolas Bunkerd Kitbambrung, prêtre et martyr. Ce jeune chrétien d’une famille thaïlandaise exerça sa mission d’évangélisation aux confins du Laos et jusqu’en Birmanie. Accusé d’espionnage, il mourut en détention le 12 janvier 1944.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

13 janvier

 

Mémoire de saint Hilaire, évêque de Poitiers et docteur de l’Église, qui par ses écrits doctrinaux et son autorité pastorale, sauva la Gaule de l’hérésie arienne. En accueillant saint Martin, il favorisa l’instauration du monachisme en Gaule. Il s’endormit dans le Seigneur en 368 et son corps fut inhumé à Poitiers dans l’église qui porte son nom.

 

A Cordoue, l’an 852, les saints Gumésinde, prêtre et Serdieu, moine. Ils furent décapités pour avoir confessé leur foi chrétienne face à l’Islam.

 

L’an 927, le bienheureux Bernon, abbé de Baume en Jura. Il fonda sur les terres de Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine, l’abbaye de Cluny.

 

En 1128, le trépas de sainte Yvette. Après avoir soigné des lépreux, elle passa les trente dernières années de sa vie dans une cellule accolée à l’église de Huy, en Belgique.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

14 janvier

Vers 260, saint Félix, prêtre de Nole en Campanie, confesseur de la foi dont la renommée se répandit jusqu’en Gaule et en Afrique.

 

Au pays des Ibères au delà du Pont Euxin, au IVe siècle, sainte Ninon. Captive chrétienne, elle acquit, par la sainteté de sa vie, un tel respect et admiration de tous qu'elle attira la reine elle-même, dont le fils en bas âge avait retrouvé la santé grâce à ses prières, le roi et tout le peuple, à la foi du Christ.

 

L’an 552, saint Dacien, évêque de Milan, qui se montra le ferme soutien du pape Vigile pour la défense de la foi compromise par l’empereur.

 

L’an 1237, saint Sabas. Fils du roi de Serbie, il entra tout jeune au Mont-Athos. Nommé plus tard métropolitain de Serbie, il y établit la hiérarchie catholique et encouragea la fondation des écoles, méritant ainsi d’être considéré par les Serbes comme un grand promoteur de leur culture.

 

En Russie, en 1833, la mort de saint Séraphin. Entré au monastère de Sarov, il obtint la permission de vivre en ermite un certain temps. Lorsqu’il eut regagné son monastère, de très nombreuses personnes venaient le consulter. Sa doctrine était centrée sur l’habitation du Saint-Esprit dans nos âmes.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

15 janvier

Mémoire des saints Maur et Placide, disciples de saint Benoît.

 

Le même jour, un autre saint Maur, qui instaura le monachisme à Glanfeuil dans le diocèse d’Angers vers la fin du VIe siècle. Menacées par les envahisseurs, ses reliques furent mises en sûreté près de Paris à l’abbaye qui prit son nom par la suite : "Saint-Maur-des-Fossés". Au XVIIe siècle, une Congrégation bénédictine se plaça sous le patronage de saint Maur et la Congrégation de Solesmes en est officiellement constituée héritière.

 

L’an 390, saint Macaire l’Ancien, au Désert de Scété. Le monastère Saint-Macaire, formé autour de la grotte qui servait de cellule à l’ermite, perpétue encore aujourd’hui sa mémoire, au sud du Wadi Natroun.

 

De même à Scété, sept ans plus tard, saint Isidore, anachorète qui prenait volontiers en charge les frères négligents ou coléreux et les sauvait par sa longanimité.

 

Vers l’an 533, la naissance au ciel de saint Remi, évêque de Reims, à qui revient la gloire d’avoir baptisé Clovis et introduit, de ce fait, le peuple franc dans l’Église Catholique.

 

Vers 710, saint Bonet. D’abord magistrat à Marseille où il abolit l’esclavage, il fut élu évêque de Clermont, puis devint moine à Manglieu.

 

En 1648, la naissance au ciel du bienheureux François de Capillas, originaire de Castille, de l’Ordre des Frères Prêcheurs. Apôtre des Iles Philippines et de la province de Fou-Kien, au sud-est de la Chine, il fut décapité après de cruelles tortures.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

16 janvier

 

Mémoire de sainte Priscille, noble dame romaine du 1er siècle. La plus ancienne des catacombes porte son nom.

 

En 309, la mise au tombeau de saint Marcel Ier, pape. Exilé par l’empereur Maxence, ce pontife n’occupa le siège de Rome que durant un an, mais il avait eu le temps de réorganiser l’Église, ravagée auparavant par la persécution de Dioclétien. 

 

L’an 429, saint Honorat, qui fonda le monastère de Lérins. Il fut appelé à consacrer les deux dernières années de sa vie au service de l’Église d’Arles dont il fut élu évêque. 

 

Au milieu du VIIe siècle, saint Fursy, moine irlandais. Il fonda le monastère de Burgcastle dans le comté de Suffolk, puis vint en Île-de-France construire celui de Lagny-en-Brie. Il mourut à Mézerolles, dans le Ponthieu, et son corps fut transféré ensuite à Péronne. 

 

A Marrakech, en 1220, les Cinq premiers Martyrs Franciscains. Envoyés dans ce pays par saint François lui-même, pour y prêcher la foi chrétienne, ils y périrent, le crâne fracassé.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

17 janvier

 

Mémoire de saint Antoine le Grand. Conformément au conseil de l’Évangile, il distribua aux pauvres tout ce qu’il possédait pour suivre le Christ au désert d’Égypte où les tentations du démon ne lui furent pas épargnées. Par son rayonnement exemplaire et la diffusion de sa biographie rédigée par saint Athanase, il suscita une foule de disciples et mérita de devenir le "Père des moines chrétiens". Il mourut en 356, sur la montagne au pied de laquelle s’élève le monastère qui porte son nom. 

 

En 647, la déposition de saint Sulpice le Pieux, évêque de Bourges. Une Compagnie de prêtres fut fondée en 1642 par Monsieur Olier sur la paroisse parisienne qui porte son nom. 

 

L’an 1329, sainte Roseline de Villeneuve. Prieure de la Chartreuse de La Celle-Roubaud, en Provence, elle fut favorisée de phénomènes mystiques.  

 

A Pontmain, dans le diocèse de Laval, on commémore l’Apparition de la Très Sainte Vierge à de jeunes enfants, en 1871. Elle leur communiqua de la part du Seigneur un message de prière et d’espérance : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher. »

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

18 janvier

 

Mémoire de sainte Prisque, martyre vénérée à Rome où une église lui est dédiée sur l’Aventin.

 

En 580, sainte Libérate. Elle fonda, avec sa sœur Faustine, un monastère à Côme, dans le nord de l’Italie. 

 

L’an 590, saint Léonard, reclus pendant vingt-deux ans près de l’abbaye de Marmoutier, sous l’obédience de saint Grégoire de Tours. 

 

Vers l’an 625, saint Déicole ou Dié, moine irlandais, disciple de saint Colomban qu’il suivit à Luxeuil. Il fonda ensuite le monastère de Lure dans les Vosges. 

 

En 1270, la naissance au ciel de sainte Marguerite, fille du roi de Hongrie. Vouée à Dieu par ses parents, elle entra à douze ans chez les moniales dominicaines au monastère que son père avait fait construire pour elle. Elle y donna le témoignage d’une vie toute donnée au Christ et à ses sœurs qu’elle édifiait par sa charité, sa pauvreté et son humilité.  

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

19 janvier

 

L’an 156, saint Germanicus, disciple de saint Polycarpe de Smyrne. 

 

En 409, saint Bassien. Fils du gouverneur païen de Syracuse, il s’enfuit de la maison paternelle pour embrasser la religion chrétienne dont il devint un ardent défenseur. Il mourut évêque de Lodi, dans le Milanais. 

 

Vers 513, saint Contest, évêque de Bayeux dont les reliques furent portées à l’abbaye de Fécamp, et reconnues en 1857. 

 

En 772, saint Remi, archevêque de Rouen. Avec son frère, le roi Pépin, il fut le protecteur des droits de l’Église romaine. Envoyé à Rome pour régler des affaires, il en ramena des moines formés à la bonne exécution du chant. 

 

En 1086, à Odensee, saint Canut, roi du Danemark. Il périt assassiné par des sujets mécontents, et sa mort fut considérée comme un martyre. 

 

L’an 1095, saint Wulfstan (oulsteun). D’abord prieur de l’abbaye de Worcester (ousteur) en Angleterre, il devint évêque de cette ville, s’appliquant à de fréquentes visites pastorales.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

20 janvier

 

A Rome, sur la voie Appienne, au cimetière “ad catacumbas”, vers 303, saint Sébastien. Capitaine de la garde prétorienne, il fut condamné à être transpercé de flèches sur le Champ-de-Mars par ordre de Dioclétien qui commençait à exclure les chrétiens de son armée. 

 

De même sur la même voie Appienne, au cimetière de Callixte, la mise au tombeau de saint Fabien, pape, décapité en 250 lors de la persécution de Dèce, après quatorze ans de pontificat. Selon une tradition, il divisa Rome en sept diaconies.

 

Au ive siècle, saint Néophyte, jeune chrétien de quinze ans, décapité à Nicée, en Bithynie, pour son refus de sacrifier aux idoles. 

 

Au Ve siècle, saint Euthyme. Arménien d’origine, il était déjà prêtre quand il embrassa la vie solitaire près de Jérusalem. Sa retraite devint le centre d’une laure qui prit ensuite son nom. 

 

En 1130, le bienheureux Jean, natif de Warneton, en Flandre. Disciple de saint Yves de Chartres, il fut nommé évêque de Thérouanne et fonda plusieurs monastères. Très austère pour lui-même, il se montra cependant très indulgent pour les autres.  

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

21 janvier

 

Mémoire de sainte Agnès, jeune martyre romaine d’une douzaine d’années, qui, selon saint Ambroise, rendit un double témoignage au Christ par sa chasteté et par sa foi, à la fin du IIIe siècle. 

 

L’an 259, la passion de saint Fructueux, évêque de Tarragone, et de ses deux diacres, Augure et Euloge. Durant la persécution de Gallien, ils furent d’abord jetés en prison, puis condamnés à être brûlés vifs. 

 

En 496, saint Épiphane, évêque de Pavie, auquel ses diocésains ont décerné les titres de “pacifique”, “gloire de l’Italie” et “lumière des évêques”.

 

Vers 861, saint Meinrad. D’abord moine à Reichenau, il partit plus tard mener la vie érémitique à l’endroit où s’éleva par la suite le premier monastère d’Einsiedeln; il y périt, tué par des brigands.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

22 janvier

 

L’an de grâce 304, saint Vincent, diacre de Saragosse, en Espagne, martyrisé à Valence. Il fut pour sa foi, après de nombreux tourments, brûlé sur un gril. 

 

A Bethsaleën, aujourd’hui en Irak, saint Anastase, moine, martyrisé au VIIe siècle. Ses reliques furent ramenées à Rome par une communauté persane chrétienne fuyant la persécution. 

 

A Sora, en Italie, en 1031, saint Dominique, moine bénédictin, puis ermite. Par son rayonnement, il groupa et anima plusieurs communautés monastiques.

 

A Laval, en 1794, la passion des Bienheureux Martyrs de Laval. En effet, cette année 1794, année de la Terreur, verra le martyre de nombreux témoins de la foi, inscrits au martyrologe par le Pape Pie XII le 19 juin 1955 :

 

·        Le 21 janvier, à Laval, sur la place de la Trémoille (actuellement place du Palais), quatorze prêtres moururent sur l’échafaud. C’étaient Jean Turpin du Cormier, curé de la paroisse de la Trinité à Laval, Jean Triquerie, moine Cordelier, et douze autres prêtres séculiers : Jean-Marie Gallot, Joseph Pelé, René Ambroise, prêtres à la Trinité, Julien Morin, prêtre à Saint Vénérand, François Duchêne, chapelain du Chapitre Saint-Michel, Jacques André, curé de Rouessé-Vassé, André Duliou, curé de Saint-Fort, Louis Gastineau, chapelain de Port-Brillet, François Migoret, curé de Rennes-en-Grenouilles, Julien Moulé, curé de Saulges, Augustin Phelipot, curé de la Bazouge-des-Alleux, Pierre Thomas, aumônier de l’hôpital de Château-Gontier.

 

·        Le 5 février, Françoise Mézière est guillotinée à Laval

 

·        Le 13 mars, sœur Françoise Tréhet est guillotinée à Ernée et sœur Jeanne Véron, le 20 mars.

 

·        Le 25 juin, sœur Monique Lhuilier meurt guillotinée à Laval.

 

·        Le 17 octobre, Jacques Burin, curé de Saint-Martin-de-Connée, meurt sous les balles à Champgenêteux.

 

A Rome, en 1850, le bienheureux Vincent Pallotti, prêtre, fondateur de la Société de l’Apostolat Catholique. 

 

Également en 1850, le bienheureux Guillaume Chaminade. Ce prêtre, né à Périgueux, fut réfractaire à la Constitution civile du clergé. Après un exil en Espagne, il fonda aux pieds de Notre-Dame-du-Pilar, le 8 décembre 1800, la famille marianiste et fit, de Bordeaux son centre apostolique.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

23 janvier

 

En Égypte, vers 290, saint Asclas, martyr. Sommé d’adorer les idoles, pour obéir aux édits impériaux, il déclara qu’il redoutait les jugements de Dieu plus que toutes les menaces des hommes. Après une cruelle flagellation, il fut précipité dans le Nil avec une pierre au cou. 

 

A Rome, vers 305, sainte Émérentienne, vierge et martyre. Encore simple catéchumène, elle priait au tombeau de sainte Agnès quand elle fut lapidée par des païens.  

 

Dans l’île de Chypre, vers 616, saint Jean, patriarche d’Alexandrie, surnommé l’Aumônier, à cause de ses grandes libéralités envers les pauvres.  

 

L’an 841, saint Barnard (Barnard). Issu d’une noble famille, il quitta le métier des armes pour consacrer ses biens à la fondation d’un monastère en Bresse. Il en fut élu abbé quelques années plus tard, puis nommé archevêque de Vienne, en Dauphiné. 

 

L’an 667, saint Ildefonse, ou Alphonse, évêque de Tolède. Il composa un ouvrage pour défendre la virginité perpétuelle de la très sainte Mère de Dieu.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

24 janvier

 

Mémoire de saint François de Sales, évêque de Genève et docteur de l’Église. Savoyard de haute naissance, il ramena son pays calviniste dans l’unité catholique par sa prédication et ses publications. Il s’appliqua en outre à introduire les laïcs à la vie spirituelle et fonda avec sainte Jeanne de Chantal l’Ordre de la Visitation. Il mourut à Lyon le 28 décembre 1622, mais son corps fut transféré à Annecy le 24 janvier suivant. 

 

L’an 251, saint Félicien, originaire des environs de Fologno, en Ombrie. Après de brillantes études à Rome, il retourna évangéliser avec succès son propre pays. Arrêté et torturé, il mourut des suites des mauvais traitements subis. 

 

Au Ve siècle, saint Exupérance, évêque africain. Il convertit les matelots et apaisa une tempête durant la traversée qui l’amenait en Italie. 

 

Au temps de l’invasion des Lombards, au vie siècle, saint Suran, abbé, victime de l’hospitalité donnée à des réfugiés qui l’assassinèrent. 

 

Au VIIe siècle, à Saint-Quentin dans le Vermandois, saint Bertran ou Ébertrame, un des disciples de saint Bertin. Bertran fut aussi l’un des auxiliaires de saint Omer dans l’évangélisation du pays, puis il devint abbé de Saint-Quentin.  

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

25 janvier

 

Fête de la Conversion de saint Paul, quand il fut appelé, sur le chemin de Damas, à devenir un instrument de choix pour l’évangélisation du monde. Ce même jour, la mémoire d’Ananie qui, à Damas, baptisa l’apôtre Paul. 

 

A Antioche, l’an 363, le martyre des saints Juventin et Maximin, officiers de la garde de Julien l’Apostat. Ils furent décapités pour avoir murmuré au sujet des lois iniques dirigées contre les chrétiens. 

 

En Asie Mineure, à la fin du ive siècle, saint Brétannion, évêque. Devant son peuple rassemblé dans sa cathédrale, il tint tête à l’empereur en confessant la foi de Nicée sur la divinité du Verbe. 

 

En Auvergne, saint Prix (Pri), évêque de Clermont. Il fonda plusieurs monastères et un hôpital dans son diocèse, mais fut mis à mort en 676 par des nobles, jaloux de son influence. 

 

L’an 1048, saint Poppon, abbé de Stavelot, au diocèse de Liège. Il seconda le bienheureux Richard, abbé de Saint-Vanne de Verdun, pour ranimer le monachisme en Flandre.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

26 janvier

 

Commémoration des saints Timothée et Tite.

 

A Hippone, en Afrique du Nord, vers 257, saint Théogène, évêque, qui fut immolé avec trente-six chrétiens de son Église. Saint Augustin parle de lui avec éloge. 

 

Au début du Ve siècle, le retour à Dieu de sainte Paule, noble veuve romaine qui gagna la Palestine pour y retrouver saint Jérôme. Retirée avec sa fille Eustochium, dans l’un des deux monastères qu’elle avait fait construire à Bethléem, elle s’adonna, durant une vingtaine d’années, à la prière et à l’étude de la Sainte Écriture. 

 

Vers 680, saint Théodefroy, moine de Luxeuil ; placé par la reine Bathilde à la tête de l’abbaye de Corbie, il devint ensuite évêque d’Amiens.  

 

Au début du XIIe siècle, les saints abbés fondateurs de Cîteaux. A saint Robert de Molesme revient cette orientation plus dépouillée du monachisme, laissant à saint Albéric ou Aubry le soin d’en donner les premières "Institutions". Saint Étienne Harding assura l’essor définitif de l’Ordre cistercien, en rédigeant la "Charte de Charité" et en fondant les premières grandes filiales de Cîteaux. 

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

27 janvier

 

A Brescia, en Lombardie, l’an 1540, sainte Angèle Merici. Soucieuse de restaurer l’esprit chrétien dans les foyers de misère qu’elle découvrait à Brescia, elle fonda la Congrégation des Ursulines, vouées à l’éducation des jeunes filles.  

 

Le même jour, saint Julien, premier évêque du Mans (IVe siècle) et patron du diocèse. Il est le patron secondaire du diocèse de Laval (partie intégrante du diocèse du Mans jusqu’en 1855). Saint Julien aura exercé sont apostolat plus particulièrement sur les places du Mans et les Marches du Maine. Selon la tradition, il établit un lieu de culte au cœur de la cité, dans la maison d’un des principaux notables de la ville. Il mourut sur les bords de la Sarthe, au nord du Mans, aujourd’hui Saint Marceau, et il fut enseveli dans le cimetière gallo-romain où s’élève maintenant l’église du Pré.

 

En 550, saint Maire ou Mary, abbé, qui anima un monastère dans les Alpes, à Bodon ou Val-Benoît. 

 

L’an 672, la mise au tombeau de saint Vitalien, pape. Il vit son nom inséré dans les dyptiques de la Liturgie byzantine, pour avoir travaillé à rétablir les relations entre Rome et Constantinople. A la demande de saint Wandrille, il remit à saint Gond des reliques pour la nouvelle église du monastère de Fontenelle, et des livres sacrés pour les frères. 

 

En 1366, saint Pierre Thomas. Né dans un village du Périgord, il entra chez les carmes. Envoyé en Avignon et ainsi mis en contact avec la Cour papale, il devint très vite chargé de nombreuses missions diplomatiques. Nommé patriarche latin de Constantinople, il fut grièvement blessé lors d’une croisade contre les Turcs, et mourut quelques mois plus tard. 

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

28 janvier

 

Mémoire de saint Thomas d’Aquin, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et docteur de l’Église. Alors qu’il se rendait sur l’ordre du pape au Concile de Lyon, il mourut à l’abbaye cistercienne de Fossa-Nova le 7 mars 1274, mais son corps fut transféré à Toulouse le 28 janvier 1369. 

 

Vers 540, le trépas de saint Jean. Originaire de Langres, il fut d’abord ermite.  Désireux d’échapper aux fidèles qui le visitaient de plus en plus, il se retira à Lérins. Rappelé par son évêque, il revint à son ermitage et y organisa le monastère de Réômé, devenu Moûtier-Saint-Jean, en Bourgogne. 

 

En Palestine, au VIe siècle, saint Jacques, ermite. Il avait succombé à une grave tentation, quand un vieil anachorète l’invita à ne jamais désespérer de la miséricorde divine. 

 

L’an 1159, saint Amédée. Formé à Clairvaux sous la direction personnelle de saint Bernard, il fut appelé à diriger les moines cisterciens d’Hautecombe. Élu évêque de Lausanne, il regarda comme les deux œuvres capitales de son ministère, l’éducation de la jeunesse et la formation du clergé. 

 

En Espagne, en 1208, saint Julien, qui fut ordonné évêque après plusieurs années de vie érémitique et un long ministère sacerdotal. Désireux de secourir les pauvres, il vouait ses loisirs au travail manuel pour gagner de l’argent en vue de faire des aumônes. 

 

En Bretagne, à Plévin, en 1683, le bienheureux Julien Maunoir, prêtre de la Compagnie de Jésus. Ayant appris la langue de la région, il parcourut villes et villages, prédicateur infatigable, pendant plus de quarante ans.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

29 janvier

 

A Pérouse, vers 180, saint Constance, évêque. Emprisonné pour sa foi, il convertit ses gardiens qui lui rendirent la liberté pour qu’il pût compléter leur instruction chrétienne. 

 

A Édesse en Syrie, au IIe siècle, le martyre de saint Sarbel et de sainte Barbée, sa sœur. Sarbel, prêtre d’idoles, consentit à perdre tous les profits qu’il retirait de son culte, pour obtenir du Christ le pardon de ses fautes. Ils furent tous deux décapités. 

 

Au début du IVe siècle, le martyre des saints Papias et Maur, militaires romains convertis par le pape saint Marcel. Ils furent frappés de fouets plombés jusqu’au moment où ils expirèrent. 

 

Au VIe siècle, saint Gildas. Moine écossais d’une érudition admirable, qui redonna une nouvelle vigueur au monachisme. Il fonda un foyer de vie religieuse à l’extrémité de la presqu’île de Rhuis, dans le diocèse de Vannes, où son culte fut très populaire. 

 

Au VIe siècle encore, saint Sulpice Sévère. Originaire d’Aquitaine, il fut nommé évêque de Bourges. Saint Grégoire de Tours a loué sa sagesse, sa sollicitude pastorale et son application à rétablir la discipline. Il ne doit pas être confondu avec un autre Sulpice Sévère, disciple et biographe de saint Martin à la fin du ive siècle.  

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

30 janvier

 

En 680, la naissance au ciel de sainte Bathilde. Achetée comme esclave et devenue épouse de Clovis II, roi des Francs, elle présida de façon décisive à l’admirable éclosion du monachisme dans son royaume, au VIIe siècle. Elle-même vint finalement partager la vie des moniales de Chelles, près de Paris. 

 

En 226, à Ostie, sainte Martine. Elle fut décapitée après avoir subi divers tourments. Elle est l’une des patronnes célestes de la ville de Rome. 

 

En Hainaut, l’an 684, sainte Aldegonde, vierge. Elle se consacra à Dieu sous l’influence de sa sœur Waudru, abbesse de Mons, puis fonda le monastère de Maubeuge. 

 

Vers 1097, saint Aleaume ou Élesme. D’abord soldat, il embrassa la vie monastique à l’abbaye de la Chaise-Dieu, puis fonda un nouveau centre de prières à Burgos, sur la demande du roi de Castille. 

 

En 1131, à Saint-Pair-sur-Mer, dans la Manche, la mise à jour des reliques de saint Gaud. D’abord évêque d’Évreux, Gaud renonça à sa charge pour mener une vie de solitude dans un ermitage près de l’église de Scicy, où il mourut en 491.  

 

L’an 1917, à Malonne, près de Namur en Belgique, la naissance au ciel de saint Mutien-Marie (Mussien). Entré chez les Frères des Écoles Chrétiennes à l’âge de quinze ans, il parvint à la sainteté au quotidien en se dévouant durant cinquante-huit ans au service des élèves et de son Institut.  

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

31 janvier

 

Mémoire de saint Jean Bosco, prêtre, mort à Turin, en 1888. Il fut, par excellence, l’apôtre de la jeunesse, en faveur de laquelle il exerça ses charismes d’éducateur. Il fonda la Société des Salésiens et la Congrégation des Filles de Marie Auxiliatrice.  

 

A Alexandrie, au milieu du IIIe siècle, saint Métran. Arrêté par des païens avant même que l’édit de persécution fut lancé par Dèce, il subit divers tourments et fut finalement lapidé. 

 

A Rome, l’an 303, les saints Cyr, médecin, et Jean, son ami, qui reçurent la palme du martyre en étant décapités pour être allés réconforter les vierges chrétiennes en prison. 

 

A la fin du IVe siècle, les deux frères saint Jules, prêtre, et Julien, diacre. Autorisés par l’empereur Théodose à transformer des temples païens en églises chrétiennes, ils étaient inséparables dans la foi et dans l’évangélisation du Milanais ; ils le furent aussi dans la mort, car leur trépas se produisit à quelques jours d’intervalle. 

 

L’an 410, sainte Marcelle, veuve. Membre d’une illustre famille romaine, elle voua sa vie à la prière et consacra sa fortune au service des pauvres. 

 

A Barcelone, en Espagne, en 1256, saint Pierre Nolasque, prêtre. Originaire du diocèse de Carcassonne, il fonda avec saint Raymond de Penyafort, pour le rachat des captifs chrétiens, l’Ordre de Notre-Dame de la Merci, dont les religieux se constituaient eux-mêmes prisonniers à la place de leurs frères. 

 

Dans la Campanie, en 1815, saint François-Xavier Bianchi, prêtre des Clercs Réguliers Barnabites. Son travail en faveur des pauvres et des abandonnés, ainsi que ses efforts pour protéger les jeunes filles contre les dangers d’une vie immorale, lui valurent le titre d’apôtre de Naples.  

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.