Saints et Saintes du mois d'Octobre

1er octobre

 

Mémoire de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. La solide formation chrétienne reçue au sein de sa famille à Alençon, puis chez les Bénédictines de Lisieux, éveilla chez elle une précoce vocation religieuse. Elle passa neuf années au Carmel de Lisieux, depuis 1888 jusqu’à sa mort. Sainte Thérèse est docteur de l’Église ; elle est patronne spéciale de toutes les missions, et aussi co-patronne secondaire de la France avec sainte Jeanne-d’Arc.

 

Au IIIe siècle, saint Piat. Venu apporter la foi chrétienne dans la Gaule septentrionale, il rendit le suprême témoignage à la vérité en mourant pour elle à Seclin, au diocèse actuel de Lille .

 

Au milieu du VIe siècle, saint Romanos, surnommé "le Mélode". Diacre, originaire de Syrie, il fut favorisé d’une apparition de la Sainte Mère de Dieu qui le gratifia de talents poétiques pour composer des pièces liturgiques en son honneur.

 

En Flandre, vers 658, saint Bavon. Noble de naissance, il renonça à sa vie peu édifiante et à sa fortune après la mort de son épouse et rejoignit saint Amand, qui venait de fonder le monastère Saint-Pierre de Gand.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

2 octobre

 

Commémoration des Saints Anges Gardiens, messagers de Dieu, chargés de veiller sur les personnes et les communautés humaines.

 

A Nicomédie, saint Éleuthère, soldat, martyrisé avec de nombreux compagnons. Accusés faussement d’avoir incendié le palais de l’empereur Dioclétien, ils furent eux-mêmes éprouvés comme l’or dans le feu.

 

Au VIe siècle, dans la forêt d’Yvelines, sainte Scariberge ; ses reliques seraient à Saint-Ouen de Rouen.

 

A Constantinople, au VIIIe siècle, saint Théophile, moine, torturé pour avoir défendu, contre Léon l’Isaurien, le culte des saintes images.

 

En 1879, le bienheureux Antoine Chevrier, prêtre lyonnais qui se consacra à l’apostolat parmi les pauvres et fonda l’Institut sacerdotal du Prado.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

3 octobre

 

En Grèce, saint Denys l’Aréopagite. Converti à la foi chrétienne par l’apôtre Paul, il reçut le gouvernement de l’Église d’Athènes.

 

En Afrique, au début du Ve siècle, saint Maximien, évêque. Donatiste converti, il eut beaucoup à souffrir de la part de ses anciens coreligionnaires pour son attachement à la foi catholique et apostolique.

 

Vers la fin du VIIe siècle, les saints frères Ewald, que l’on distinguait par la couleur de leur chevelure : le Blond et le Brun. Tous deux compagnons de saint Willibrord, ils furent jetés dans le Rhin par les Saxons qu’ils venaient évangéliser.

 

L’an 959, saint Gérard. Après avoir été formé à la vie bénédictine à l’abbaye Saint-Denis de Paris, ce noble franc fonda sur ses terres, au diocèse de Namur, le monastère de Brogne dont le rayonnement permit le renouveau du monachisme en Flandre et en Normandie.

 

En Belgique, le bienheureux Columba Marmion. Né en Irlande, il entra à l’abbaye de Maredsous après quelques années de ministère pastoral. Nommé prieur de la fondation de Louvain, il commença un ministère de prédication de retraites, qui devait marquer sa vie. Élu abbé de Maredsous en 1909, ses conférences, rassemblées en volumes, répandirent sa doctrine fondée sur l’union à Dieu par la prière personnelle et la liturgie, dans la conscience de notre adoption divine. Il rejoignit le Père au soir du 30 janvier 1923.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

4 octobre

 

Mémoire de saint François d’Assise. Renonçant à tout pour vivre dans la plus stricte pauvreté, il reçut les stigmates de la passion et chanta les beautés de la création. Il fut canonisé deux ans après sa mort, survenue en 1226. Son corps a été retrouvé intact en 1818, avec défense de Pie VII d’en extraire toute relique. Ses nombreux disciples, les "Frères Mineurs", sont répartis dans les trois branches des Franciscains, Capucins et Conventuels.

 

En Syrie, probablement en 302, la passion de sainte Domnine et de ses deux filles, victimes de la dernière persécution romaine. Elles préférèrent se jeter dans le fleuve plutôt que de risquer le déshonneur dont les menaçaient les soldats chargés de les arrêter.

 

Au milieu du IVe siècle, saint Amoun, fondateur de la célèbre colonie anachorétique de Nitrie, au sud d’Alexandrie. Il peupla également, avec les ascètes plus expérimentés, le désert des "Cellules".

 

Vers 449, saint Pétrone, haut fonctionnaire qui fut nommé évêque de l’Église de Bologne. Il restaura un grand nombre d’édifices religieux ravagés par les Goths.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

5 octobre

 

Vers 520, saint Apollinaire. Tandis que saint Rémi convertissait la France, Apollinaire affrontait les Burgondes ariens et rétablissait la vraie foi dans la région de Valence dont il fut évêque.

 

A León dans les Asturies, commémoraison de saint Froilan, évêque, en 905. D'ermite qu'il était, élevé à l'épiscopat, il évangélisa les régions de l'Espagne libérées du joug des Maures et manifesta son zèle pour la propagation de la vie monastique et sa bienfaisance pour les pauvres.

 

A Zamora dans la province de León, commémoraison de saint Attila, évêque. D'abord moine, il fut grandement associé à saint Froilan pour attirer au Christ les régions dévastées auparavant par les Maures, et mourut en 1009.

 

A Beaulieu au pays de Cahors, commémoraison de sainte Fleur, vierge de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui soigna les malades pauvres dans un hospice et communia, de cœur et de corps, à la passion du Christ. Elle mourut en 1347. Elle est devenue la patronne des Violette, des Pâquerette, des Hortense et des Pervenche, des Anne-Aymone... de toutes celles et de tous ceux qui ont une fleur comme nom et qui, comme sainte Fleur, doivent répandre le parfum de leur vertu.

 

En 1399, le bienheureux Raymond de Capoue, maître général des Frères Prêcheurs. Il fut le confesseur et premier biographe de sainte Catherine de Sienne et consacra une grande partie de son activité à ranimer son Ordre.

 

L’an 1938, la naissance au ciel de sainte Faustine Kowalska, religieuse polonaise qui avait reçu la mission de proclamer au monde l’infinie miséricorde du Cœur de Jésus.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

6 octobre

 

L’an 1101, la naissance au ciel de saint Bruno. D’abord chanoine à Cologne, sa ville natale, il vécut quelque temps en ermite près de Molesme, en Champagne, puis fonda en 1084, le monastère de la Grande Chartreuse. Il y organisa une forme nouvelle de vie érémitique équilibrée par certaines structures communautaires.

 

A Agen, sans doute au IIIe siècle, la passion de sainte Foy, probablement décapitée, après avoir subi le supplice du feu. Son culte connut une grande célébrité à l’abbaye de Conques, en Rouergue, où se trouvaient ses reliques. De plus, grâce au pèlerinage de Compostelle, ce culte se répandit en Espagne où elle est honorée sous le nom de Santa Fé.

 

A Guéret dans la Creuse, au début du VIIIe siècle, saint Pardoux, fondateur d’une abbaye qui fut détruite au siècle suivant par les Normands.

 

A Belley, en 1206, saint Arthaud, chartreux. Fondateur du couvent d’Arvière, il en fut tiré pour être placé sur le siège de Belley. Il ne resta en charge que deux ans, ayant obtenu de retourner dans la solitude.

 

A Naples, en 1791, le retour à Dieu de sainte Marie-Françoise des Cinq Plaies, tertiaire franciscaine. Toute adonnée à la charité fraternelle, à la pénitence et à l’union mystique, sa vie se passa dans sa famille où, refusant de se marier, elle fut l’objet de persécutions.

 

Au Canada, en 1849, la naissance au ciel de la bienheureuse Marie-Rose Durocher. Pleine de dévouement dans la paroisse où l’un de ses frères était curé, et d’une vie spirituelle très riche, elle fut soucieuse de l’éducation religieuse des jeunes filles de la campagne, et fonda dans ce but la Congrégation des "Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie".

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

7 octobre

 

Mémoire de Notre-Dame du Rosaire.

 

A la fin du IIIe siècle ou au début du IVe, le martyre des saints Serge, et Bacchus, légionnaires romains dont le culte connut une grande célébrité en Orient, en particulier dans la vallée de l’Euphrate.

 

L’an 336, la mort du pape saint Marc. Évêque de Rome pendant quelques mois seulement, il collabora avec Constantin à l’organisation de l’Église, à la faveur de la paix recouvrée.

 

Vers 560, la naissance au ciel de saint Gustave ou Auguste. Perclus, il mendiait, et avec les aumônes reçues, il fit bâtir à Brives une chapelle en l’honneur de saint Martin. Il y trouva la guérison et dirigea alors un monastère à Bourges, où il mourut.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

8 octobre

 

Au début du IVe siècle, sainte Pélagie. Jeune fille d’une quinzaine d’années qui n’hésita pas, sachant le sort qui l’attendait, à se précipiter du haut de la maison qu’elle habitait, pour échapper aux soldats venus pour l’arrêter.

 

Vers 390, saint Félix, premier évêque de Côme et ami de saint Ambroise. Son labeur incessant lui permit de gagner au Christ la plus grande partie des habitants de la ville.

 

Dans le Vexin normand, au Ve siècle, près des Andelys, saint Évode, évêque de Rouen. Il brilla d’une éminente clarté au milieu des clercs de son Église.

 

Sur les bords de l’Escaut, à la fin du VIIIe siècle, sainte Renfroie ou Ragenfrède. Elle fonda un monastère qu’elle gouverna à Denain, entre Valenciennes et Douai.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

9 octobre

 

Au IIIe siècle, saint Denis, martyr. Il fut l’apôtre et l’organisateur de l’Église de Paris. Vers 475, sainte Geneviève fit élever sur son tombeau la basilique, devenue la nécropole des rois de France.

 

En 1609, saint Jean Léonardi, qui groupa et anima à Lucques en Toscane, une communauté religieuse consacrée à catéchiser la jeunesse. A Rome, il créa un collège qui devint plus tard le séminaire de la "Propagation de la Foi". Il mourut victime de son dévouement auprès des pestiférés.

 

Mémoire du saint patriarche Abraham, l’ami de Dieu. Il espéra contre toute espérance, et devint le père de tous les croyants.

 

L’an 685, le retour à Dieu de saint Ghislain. Venu dans le Hainaut belge, il y vécut en reclus. Il aurait cependant fondé un petit monastère près de Mons.

 

En Thuringe, l’an 1045, saint Günther ou Gontier. De famille noble, il se convertit après une jeunesse désordonnée et se fit moine à Niederaltaich. Il termina sa vie en ermite.

 

En 1851, saint Louis Bertrán (Bertrane), dominicain espagnol dont la vie fut dominée par une spiritualité de la crainte de Dieu. Missionnaire auprès des Indiens d’Amérique du Sud, mais écœuré par l’attitude des colons qui entravaient sa prédication, il n’y resta que sept ans. De retour en Espagne, il mourut prieur du couvent de Valence. Il est cependant un des patrons de la Colombie, à cause du souvenir qu’il y a laissé de son apostolat.

 

Le cardinal saint John-Henry Newman : né dans une famille “modérément anglicane”, il se fera le protagoniste du “Mouvement d’Oxford”. L’étude des Pères le fera catholique. Cependant sa conversion ne lui valut pas la confiance des catholiques, mais la rancune de ses anciens coreligionnaires. Il mourut nonagénaire, en 1890, à Birmingham.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

10 octobre

 

Dans l’île de Crète, à la fin du IIe siècle, saint Pinytos, évêque de Cnossos, qui laissa la réputation d’un grand serviteur de la Parole de Dieu.

 

L’an 644, saint Paulin. Moine bénédictin romain, envoyé en Angleterre par saint Grégoire le Grand. Il évangélisa le Kent et la Northumbrie, convertit le roi Edwin et fonda l’évêché de York.

 

Vers 670, le retour à Dieu de sainte Théodechilde, moniale de Faremoutiers, puis première abbesse de Jouarre, honorée sous le nom de Telchide. De race noble, rayonnante de mérites.

 

A Sens, en 841, la mort de saint Aldric. Moine, puis abbé du monastère de Ferrières, il fut nommé archevêque de Sens. Il travailla à la réforme des monastères du nord de la France et favorisa beaucoup les études ecclésiastiques.

 

En 1227, les saints franciscains Daniel et ses compagnons, Envoyés par saint François au Maroc, ils y furent décapités moins de trois semaines après leur arrivée, pour avoir refusé de se convertir à l’Islam.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

11 octobre

 

A Rouen, la mémoire de saint Nicaise, honoré parmi les premiers apôtres de la région.

 

En Thébaïde, l’an 357, saint Sarmate, disciple de saint Antoine. Il fut mis à mort par les Sarrasins.

 

L’an 600, saint Cainnech ou Kenneth, moine irlandais qui aurait passé une partie de sa vie solitaire et pénitente en Écosse.

 

En 965, le retour à Dieu de saint Bruno, archevêque de Cologne. Fils du roi Henri Ier et de sainte Mathilde, il fut non seulement un saint homme, mais son influence politique contribua à la consolidation des états germaniques.

 

L’an 1492, le retour à Dieu de saint Alexandre Sauli. Doyen de la faculté de théologie de Pavie, puis second supérieur général des Barnabites, il fut appelé à l’évêché d’Aléria où il mérita le titre d’“apôtre de la Corse”.

 

A Rome, le pape saint Jean XXIII. Angelo-Giuseppe Roncalli fut, tout jeune prêtre, secrétaire de son évêque à Bergame. Ordonné évêque à quarante-quatre ans, il commença une vie de représentant du Saint-Siège en divers pays, dont la France de 1944 à 1953. Cardinal et patriarche de Venise, le conclave de 1958 l’élisait pape comme successeur de Pie XII. Son bref pontificat de moins de cinq ans le révélait au monde comme un vrai père, simple, sage et courageux. Il eut surtout le grand mérite de convoquer le Concile Vatican II, et mourut au soir du 3 juin 1963, dans un profond abandon.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

12 octobre

 

Dans la région de Tunis, vers 484, le martyre de près de cinq mille clercs et laïcs africains. Ils moururent sur la route de la déportation, confessant ainsi leur foi devant les persécuteurs ariens.

 

Le même jour, remportèrent la palme du martyre saint Hédiste, enterré vivant dans une carrière près de Rome, et sainte Domnine, qui mourut dans un cachot en Cilicie, des suites des supplices subis.

 

En Angleterre, en 633, saint Edwin, premier roi chrétien de Northumbrie, baptisé par saint Paulin. Tué lors d’un combat, il a été honoré comme martyr.

 

Mémoire de saint Wilfrid, décédé en 709. Moine à l’abbaye de Lindesfarne, il fit des séjours à Rome, puis à Lyon. Il fut ensuite chargé du monastère de Ripon (Rípeune) où il introduisit la règle de saint Benoît. Devenu évêque d’York, il dut s’éloigner plusieurs fois de son diocèse, en raison de difficultés religieuses et politiques que son tempérament entier était peu enclin à aplanir. Néanmoins, en raison de son activité apostolique infatigable et de ses nombreuses fondations monastiques, il doit être considéré comme l’une des plus grandes figures de l’Église anglo-saxonne.

 

Dans la région d’Ancône, sur la côte Adriatique, en 1604, saint Séraphin, frère capucin, assidu au culte eucharistique et au service de ses frères.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

13 octobre

 

A Antioche, au IIe siècle, saint Théophile, évêque. Originaire d’une région proche du Tigre et de l’Euphrate, il fut l’un des plus célèbres apologistes chrétiens des premiers siècles.

 

A Cordoue, au IVe siècle, le martyre des saints Fauste, Janvier et Martial, qualifiés, par une inscription, de "trois seigneurs".

 

A Thessalonique, au IVe siècle encore, le martyre de saint Florent qui après divers tourments mourut sur le bûcher.

 

A Tours, au Ve siècle, saint Venant, abbé, réputé comme grand thaumaturge.

 

L’an 909, le retour à Dieu de saint Géraud, comte d’Aurillac. Il fut le fondateur de la célèbre abbaye du même nom qui fut longtemps une étape traditionnelle sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il fut honoré à Cluny dès les débuts de l’Ordre.

 

A Jérusalem, en 1120, le bienheureux Gérard, qui construisit, adossé à l’église de Saint-Jean, un hôpital pour accueillir les pèlerins et soigner les malades. Il fut ainsi le fondateur et le premier préposé de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (aujourd’hui, Ordre de Malte).

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

14 octobre

 

A Rome, l’an 222, le martyre de saint Calixte Ier. Ancien esclave, il fut déporté après sa conversion. Libéré et revenu à Rome, il se vit confier, devenu diacre, l’administration temporelle de l’Église. Élu pape en 218, sa miséricorde facilita la pénitence aux pécheurs repentants.

 

Vers 382, saint Just (Ju), évêque de Lyon, zélé et ferme contre l’hérésie. Il se retira en Thébaïde avec le lecteur de son Église, saint Viateur. Tous deux moururent à quelques mois d’intervalle, et leurs corps furent ramenés à Lyon.

 

A Todi, en Ombrie, vers 542, saint Fortunat, évêque. Suivant ce que rapporte le pape saint Grégoire, il brilla par son pouvoir étonnant de chasser les esprits mauvais.

 

A Beauvais, la naissance au ciel, vers la fin du VIIIe siècle, de sainte Angadrême, patronne principale de la ville. Cousine de saint Lambert, moine de Fontenelle, elle se retira dans un monastère construit par son père, près du tombeau de saint Évroult.

 

En Palestine, vers 760, le retour à Dieu de saint Cosmas, poète et théologien. Il fut moine à la laure de Saint-Sabas, avant de devenir évêque de Maïouna.

 

L’an 1060, saint Dominique, ermite, surnommé “l’Encuirassé” à cause d’une cotte de mailles qu’il portait à même la peau, en pénitence, après qu’il eut découvert que ses parents avaient acheté l’évêque pour le faire ordonner prêtre.

 

Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l'an 1942, les bienheureux martyrs Stanislas Mysakowski et François Roslaniec, prêtres, l'un de Lublin, l'autre de Radom. Arrêtés pendant l'occupation de la Pologne par le régime nazi, ils furent déportés et envoyés à la chambre à gaz, près de Linz.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

15 octobre

 

Mémoire de sainte Thérèse de Jésus, docteur de l’Église. Entrée à vingt ans au carmel de l’Incarnation d’Avila, elle entreprit la réforme de son Ordre et put, malgré bien des résistances, réaliser plus de trente fondations avec la collaboration de saint Jean de la Croix. Ses écrits la rangent parmi les meilleurs guides de l’oraison contemplative. Elle mourut à Alba de Tormès, en 1582.

 

Vers 790, sainte Thècle de Kitzigen, abbesse. Saint Boniface la fit venir d’Angleterre en Germanie pour le seconder en fondant des monastères, foyers de prière, et des maisons d’éducation.

 

Au Mont-Athos, l’an 898, le retour à Dieu de saint Euthyme le Jeune. Tour à tour cénobite, ermite, stylite et fondateur de monastères, puis de nouveau ermite, il est l’une des figures les plus marquantes du monachisme grec du ixe siècle.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

16 octobre

 

L’an 709, sur le Mont-Tombe, “au péril de la mer”, la Dédicace de l’église élevée en l’honneur de saint Michel, par saint Aubert, évêque d’Avranches.

 

En Pologne, l’an 1243, le retour à Dieu de sainte Hedwige. Mariée à douze ans au duc de Silésie, ils s’adonnèrent tous deux aux œuvres de miséricorde et créèrent deux hôpitaux. A la mort de son époux, elle se retira au monastère des cisterciennes de Trebnitz, qu’elle avait fondé et que gouvernait sa fille Gertrude.

 

En 1690, la naissance au ciel de sainte Marguerite-Marie Alacoque. Entrée à vingt-quatre ans à la Visitation de Paray-le-Monial, elle fut favorisée de visions où elle reçut la mission de propager le culte du Cœur de Jésus.

 

Vers 640, saint Gall, moine irlandais. Disciple de saint Colomban, il accompagna celui-ci dans ses voyages missionnaires en Gaule, en Germanie et en Suisse, où il décida de se fixer. Il a laissé son nom au lieu sanctifié par sa présence et où fut bâtie plus tard la célèbre abbaye.

 

Vers 1125, saint Bertrand, évêque de Cominges, ville qui prit le nom, très populaire, de son pasteur. Il mit en pratique dans son diocèse la réforme grégorienne proposée à toute l’Église.

 

A Muro, dans le diocèse de Naples, en 1755, le retour à Dieu de saint Gérard Majella. Tailleur de son métier, il entra dans la Congrégation du Très Saint Rédempteur où il se montra d’une fidélité exemplaire.

 

Au Québec, en 1771, la mémoire de Marguerite-Marie d’Youville. Veuve, elle fonda à Montréal l’Institut des Sœurs de la Charité, connues au Canada sous le nom de "Sœurs grises". Elle se fit remarquer par une confiance illimitée en la Providence et par un rare esprit pratique la rendant apte à résoudre les problèmes les plus difficiles.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

17 octobre

 

Mémoire de saint Ignace, évêque d’Antioche, martyrisé à Rome, sous la dent des bêtes, en l’an 107.

 

Commémoraison de saint Osée, prophète, vers 750 avant le Christ. Il ne se contenta pas de parler mais indiqua aussi, par sa manière de vivre, au peuple d'Israël infidèle que Dieu était l'époux toujours fidèle et saisi d'une miséricorde infinie.

 

En Égypte, au Ve siècle, saint Jean Colobos, c’est-à-dire “le Nain”, deuxième successeur de saint Macaire à la tête du désert de Scété. Il a laissé de nombreux apophtegmes.

 

A Valenciennes, l’an 1794, la mort sanglante de plusieurs Ursulines, guillotinées sur l’ordre du tribunal révolutionnaire.

 

A Suna, dans le Piémont, en 1902, le bienheureux Contardo Ferrini. Docteur “in utroque jure” de l’université de Pavie, il enseigna dans plusieurs villes d’Italie et de Sicile. Chrétien fervent, il parvint à la sainteté dans l’accomplissement fidèle de ses fonctions d’enseignant.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

18 octobre

 

Fête de l’évangéliste saint Luc, grec originaire d’Antioche, médecin de son état. Il fut le fidèle compagnon de saint Paul durant une partie de ses voyages missionnaires et dans sa captivité.

 

Vers 377, saint Julien Sabas, anachorète. Il vécut d’abord au Sinaï, mais n’hésita pas à quitter sa cellule pour se rendre à Antioche et fortifier la foi des chrétiens durant la persécution de l’empereur arien Valens. Il retourna ensuite à sa solitude où des disciples se groupèrent près de lui.

 

L’an 1562, le retour à Dieu de saint Pierre d’Alcantara, franciscain espagnol. Élu à la charge de Provincial, il entreprit dans son Ordre une œuvre de réforme analogue à celle que menait sainte Thérèse d’Avila dans l’ordre du Carmel.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

19 octobre

 

Commémoraison de saint Joël, prophète vers 350 avant le Christ, qui annonça le grand jour du Seigneur et le mystère de l'effusion de son Esprit sur toute chair.

 

Au milieu du XVIIIe siècle, le martyre des saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, et de six autres missionnaires jésuites. Ils furent cruellement mis à mort par les Iroquois, alors qu’ils apportaient au Canada la paix et la liberté de l’Évangile.

 

A Rome l’an 1775, saint Paul de la Croix. Après quelques années de vie solitaire, il jeta les fondements de la Congrégation des Passionistes.

 

A Rome encore, autour des années 160, la passion des saints Ptolémée et Lucius. Le premier avait converti une femme impudique, mais fut dénoncé par un libertin. Un certain Lucius protesta contre l’injustice de la condamnation et fut lui aussi exécuté aussitôt.

 

A la fin du VIe siècle, saint Véran, évêque de Cavaillon. D’après Grégoire de Tours, il opérait des guérisons par le simple signe de la croix.

 

Vers 690, saint Aquilin. Originaire de Bayeux, il servit dans l’armée de Clovis ii, puis renonçant à sa famille et à tous ses biens, il fut choisi comme pasteur de l’Église d’Évreux. Il aimait beaucoup se retirer dans un ermitage qu’il s’était fait construire. Saint Aquilin fut un des signataires d’une charte des privilèges de notre monastère.

 

Un peu avant 750, sainte Frideswide, moniale puis abbesse de Sainte-Marie d’Oxford. Elle devint la patronne céleste de la ville ainsi que de la célèbre Université.

 

En 1257, à Vauville, dans la Manche, le retour à Dieu du bienheureux Thomas Hélye. D’abord maître d’école auprès des pauvres, il fut ordonné prêtre et parcourut alors le diocèse de Coutances en prédicateur itinérant.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

20 octobre

 

Au IIIe siècle, le martyre de saint Caprais. Originaire d’Agen, il s’était caché dans une caverne pour échapper à la persécution ; mais apprenant le courage de sainte Foy, il se présenta spontanément aux juges et fut décapité. Il jouit d’une grande popularité dans le diocèse d’Agen et les régions limitrophes.

 

En Angleterre, vers 740, saint Accas, évêque d’Hexham, dans le Northumberland. Proche et confident de saint Wilfrid, très apprécié de Bède le Vénérable, saint Acca fut aussi très zélé pour la liturgie et le chant sacré.

 

En Normandie, l’an 1125, sainte Adeline ou Aline. Sœur de saint Vital, abbé de Savigny, elle fut la première abbesse de l’abbaye des Dames-Blanches, dite Abbaye Blanche, de Mortain, dans la Manche.

 

En 1922, à Trévise, la naissance au ciel de la bienheureuse Marie-Bertille. Religieuse infirmière d’un dévouement inlassable, elle tomba elle-même atteinte au cours d’une épidémie et mourut à l’âge de trente-quatre ans.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

21 octobre

 

Au IVe siècle, saint Hilarion, abbé. Né près de Gaza en Palestine, élevé et baptisé à Alexandrie. Très jeune, il fut pendant un temps disciple de saint Antoine, puis rentra mener la vie anachorétique dans son pays d’origine. Il est considéré comme le père du monachisme palestinien.

 

Au Ve siècle, sainte Céline, membre de la noblesse de Laon (Lan), mère de saint Remi, évêque de Reims.

 

A Bordeaux, au Ve siècle, saint Séverin, évêque, que l'évêque saint Amand reçut avec honneur, venant des régions d'Orient, et qu'il voulut comme successeur.

 

Dans les Ardennes, à Carignan, au VIe siècle, la mémoire de saint Walfroy. Diacre d’un monastère près de Trèves, il fut quelque temps un des rares stylites signalés en Occident. Cependant, à la demande de l’évêque du lieu, il abandonna aussitôt sa colonne et reprit la vie de communauté avec ses frères.

 

Dans notre monastère, après 680, saint Condède, ermite.

 

En 1922, le bienheureux Charles d’Autriche, empereur. Petit neveu de l'empereur François-Joseph, il lui succède en 1916. Il se distingue par son action sociale et tente tout pour faire cesser la guerre. Exilé en 1918 dans l'île de Madère, il y meurt dans la pauvreté. La mémoire liturgique du Bienheureux Charles est fêtée le 21 octobre, soit la date de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon Parme. Ce n'est pas un usage courant dans l'Église qui fête généralement un bienheureux le jour de sa naissance au ciel. Cette date montre l'attachement de saint Jean-Paul II à la sanctification des époux dans le mariage...

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

22 octobre

 

Au Ier siècle, sainte Salomé la Myrophore, épouse de Zébédée et mère des apôtres Jacques et Jean. Au jour de la Passion, elle était au pied de la Croix. Elle fut aussi de celles qui achetèrent des aromates pour embaumer le corps du Christ et qui le dimanche matin de Pâques trouvèrent le tombeau vide.

 

En Phrygie, au début du IIIe siècle, saint Abercius, évêque d’Hiérapolis. Il est surtout célèbre par l’inscription qu’il fit graver sur son tombeau où il professe, sous forme symbolique, sa foi en la Virginité de Marie, en la primauté de l’Église romaine et en l’union des fidèles réalisée par le baptême et l’eucharistie.

 

Vers l’an 300, saint Mellon, premier évêque de Rouen, qui prêcha l’Évangile spécialement dans le pays de Caux

 

En Thrace, l’an 304, la passion des saints Philippe, évêque d’Héraclée, Hermès, diacre, et Sévère, prêtre. Arrêtés et refusant de remettre les livres sacrés de leur église, ils périrent sur le bûcher.

 

Vers 584, saint Louvent ou Lupien, abbé de Saint-Privat dans le Gévaudan, martyrisé et décapité en Champagne.

 

A Huesca (Ouéska) en Espagne, l’an 851, les deux sœurs Nunilon et Alodie ou Élodie. Nées d’un mariage mixte, un décret leur enjoignait d’embrasser l’Islam. Elles refusèrent de renier leur foi chrétienne et furent décapitées.

 

Vers 875, saint Donat, moine irlandais. Passant par Fiesole, lors d’un pèlerinage à Rome, il fut réclamé par le peuple comme évêque. Pendant environ quarante-sept ans, saint Donat releva la Toscane, dépouillée par les Normands et les empereurs.

 

A Rome, près de saint Pierre, en 2005, saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła) : élu 264e pape de l’Église catholique le 16 octobre 1978, il inaugure son pontificat le 22 octobre. Il est entré dans la vie le 2 avril 2005, après 26 années d’un pontificat marqué notamment par ces nombreux voyages (plus de 129 pays visités).

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

23 octobre

 

Sur le Danube, à Ujlak, en Hongrie, l’an 1456, la naissance au ciel de saint Jean de Capistran, frère mineur. Par ses missions à travers l’Europe, il contribua efficacement à rétablir l’unité de l’Église divisée et à préserver la chrétienté menacée par l’Islam.

 

En Syrie, l’an 878, saint Ignace, fils de l’empereur byzantin Michel Ier. Moine très jeune, puis abbé, il fut promu à la charge de patriarche de Constantinople. Son manque de connaissance des affaires politico-religieuses, et sa naïveté, lui valurent d’être exilé pendant neuf ans sur ordre de l’empereur Bardas, à qui il reprochait d’avoir répudié son épouse. Le pape saint Nicolas Ier lui fit restituer son siège et il s’endormit dans la paix.

 

A Mantoue, en Italie, en 1249, le retour à Dieu de saint Jean le Bon. Après avoir mené une vie frivole, il se convertit à la suite d’une grave maladie, et se retira dans un ermitage.

 

A Milan, en 1504, le bienheureux Jean-Ange Porro. Il rejoignit les Servites de Marie où il exerça les fonctions de maître des novices et de prieur dans diverses maisons de l’Ordre ; il fut un grand ascète et un ami de la solitude.

 

A York, en Angleterre, le bienheureux Thomas Thwing, martyrisé en 1680, sous la fausse inculpation de participation à un imaginaire complot papiste.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

24 octobre

 

En 1870, la naissance au ciel de saint Antoine-Marie Claret. Fils d’un modeste tisserand catalan, il entreprit de se consacrer à la prédication en milieu populaire et fonda la Congrégation dont les membres sont désignés sous le nom de Claretains. Sa réputation pastorale le désigna pour l’archevêché de Santiago de Cuba, puis comme confesseur de la reine Isabelle II ; mais il fut banni avec elle lors de la Révolution de 1868 et vint finir ses jours en France, chez les Cisterciens de Fontfroide, dans l’Aude.

 

En 446, saint Proclus, archevêque de Constantinople. Il adressa une importante lettre ou "tome", aux Arméniens où il confesse la perfection de la nature humaine dans l’unité de la personne divine du Christ.

 

En Bretagne, vers 605, saint Magloire. Disciple de saint Iltud, il accompagna, dit-on, son parent saint Samson en Armorique, lui succéda comme évêque-abbé à Dol et termina sa vie dans la solitude de l'île de Sercq.

 

Au diocèse de Nantes, vers la fin du VIe siècle, saint Martin, moine, apôtre du Poitou. Il se retira à Vertou, au sud-est de Nantes, dans un ermitage qui devint bientôt un monastère auquel les invasions normandes portèrent un coup fatal.

 

En Touraine, en 576, saint Sénoch (Sénô), moine et prêtre. A sa mort, il fut pleuré par une foule de miséreux qu’il secourait dans leurs corps et dans leurs âmes.

 

En Normandie, au VIIe siècle, saint Fromond, évêque de Coutances.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

25 octobre

 

A Rome, le martyre de saint Chrysante et de son épouse, sainte Darie, authentiques martyrs romains honorés aussi par les Grecs.

 

Sans doute au IIIe siècle, saint Front, premier apôtre de la région de Périgueux.

 

L’an 285, le martyre des saints Crépin et Crépinien, vénérés à Soissons. Selon une tradition, ils étaient des cordonniers et profitaient de leur humble métier pour convertir leurs clients.

 

Le même jour, en 351, la passion des saints Martyrios et Marcianos, secrétaires du patriarche de Constantinople, qui restèrent en grande vénération en Orient, sous le nom populaire de "saints notaires".

 

Sur le territoire des Gabales, après 535, saint Hilaire, évêque de Mende. Le nom de S. Hilaire, en raison de la langue occitane a été transformé en Chély, en certains endroits du Gévaudan ; les vocables St Chély, équivaudraient à St. Hilaire d'après les étymologistes. Plusieurs de paroisses l'ont comme patron : la Parade, St Chély d'Apcher, St. Chély du Tarn, St. Hilaire de Lavit... Son culte a toujours été florissant dans la vallée du Tarn. Une chapelle lui est dédiée dans le cirque des Baumes où il est l'objet d'un pèlerinage.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

26 octobre

 

A Carthage, au milieu du IIIe siècle, la passion des saints Rogatien et Félicissime. Saint Cyprien leur rend témoignage dans une de ses lettres.

 

Au début du IVe siècle, à Thessalonique, saint Démétrios ou Dimitri, martyr. Son culte fut extrêmement populaire en Orient où de très nombreuses églises lui sont dédiées. Il est honoré aussi à Gap, sans doute à cause de la présence de reliques.

 

Vers 461, saint Rustique, évêque. Sur le conseil de saint Jérôme il avait embrassé la vie monastique à Marseille, puis il fut élevé sur le Siège de Narbonne.

 

L’an 1229, le retour à Dieu de saint Foulques. Chanoine régulier d’origine irlandaise, il devint évêque de Plaisance (Italie), puis de Pavie et travailla à réconcilier les deux villes divisées par des factions.

 

En 1711, au couvent de Rovello, en Italie du sud, la naissance au ciel du bienheureux Bonaventure de Potenza, franciscain. Il se fit remarquer par sa pratique des deux vertus d’obéissance et d’humilité.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

27 octobre

 

A Rome, en 108, saint Évariste Évariste, pape, qui dirigea l'Église romaine, le quatrième après saint Pierre, sous l'empereur Trajan.

 

Au IVe siècle, remportèrent la palme du martyre, les saints Vincent, Sabine et Christèle, à Avila en Espagne, et les saintes Capitoline, dame de la haute société, et Érothéide, sa servante, en Cappadoce.

 

Également au IVe siècle, le retour à Dieu de saint Frumence. Originaire de Tyr, il se rendit à Alexandrie pour rencontrer saint Athanase. Celui-ci le sacra évêque et le renvoya en Abyssinie. Saint Frumence est considéré comme l’apôtre de l’Éthiopie.

 

Également en Éthiopie, en 523, saint Élesbaan, appelé aussi Caleb. Après un gouvernement bousculé, pendant lequel il se montra souvent cruel et vengeur, ce roi chrétien abdiqua et termina sa vie comme moine exemplaire.

 

A Ferrare, en Italie, en 1507, la naissance au ciel de la bienheureuse Antonia ou Antoinette. Née à Brescia, elle entra très jeune chez les dominicaines de sa ville natale puis fut élue prieure du couvent de Ferrare. Elle s’y montra juste mais rigoureuse. On nota qu’au milieu des épreuves, elle ne perdit jamais sa patience et son humilité.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

28 octobre

 

Fête des saints apôtres Simon et Jude. Simon est appelé "le Zélote" par saint Luc ; Jude, fils de Jacques, était surnommé Thaddée. Ce dernier interrogea le Seigneur à la dernière Cène sur sa manifestation et Jésus lui répondit: « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui ».

 

A Césarée de Cappadoce, l’an 268, saint Firmilien, évêque. Chef du parti antidonatiste, il fut, selon Eusèbe, l’une des personnalités marquantes de l’épiscopat oriental de son temps. Il est d’ailleurs honoré ce même jour chez les Grecs.

 

A Constantinople, vers 270, le retour à Dieu de saint Malchion, prêtre, honoré lui aussi chez les Grecs. Il enseigna la rhétorique et réussit, par son éloquence, à faire condamner les doctrines hétérodoxes de Paul de Samosate.

 

Au VIe siècle, près de Neufchâtel, dans le pays de Bray, saint Saire, ermite au lieu qui a gardé son nom.

 

Vers 670, saint Faron, qui résigna sa charge à la Cour de Dagobert ier pour devenir moine. Nommé évêque de Meaux, il encouragea beaucoup la vie monastique.

 

L’an 875, le retour à Dieu de saint Rémi, archevêque de Lyon. Il joua un rôle important dans la controverse sur la prédestination et la grâce.

 

Au diocèse d’Annecy, saint Germain de Montfort, maître de saint Bernard de Menthon. D’abord moine, il fonda et dirigea le prieuré de Talloires ; il passa ensuite près de quarante ans dans la solitude, et mourut en 1018.

 

En 1798, le martyre du bienheureux Jean Dat, prêtre tonkinois qui périt décapité.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

29 octobre

 

Vers 212, saint Narcisse, évêque de Jérusalem. Il fut un ardent défenseur de la date de Pâques selon la coutume de l’Église de Rome, c’est-à-dire le dimanche qui suit le 14 Nisan et non pas le 14 lui-même. Il mourut âgé de cent-seize ans, étant ainsi un témoin précieux de la tradition relative aux Lieux Saints.

 

A Antioche de Syrie, au IVe siècle, saint Zénobe, médecin devenu prêtre. Sous Dioclétien il fut déchiqueté au moyen de crochets de fer.

 

Vers 575, saint Theudère, moine et ermite de la région de Vienne, en Dauphiné. Il fut souvent consulté pour la sagesse de ses conseils.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

30 octobre

 

A Tanger, en Afrique du Nord, la passion de saint Marcel, centurion. Il fut décapité en 298 pour avoir déclaré, lors des fêtes de l’empereur, qu’il était chrétien et qu’il ne pouvait donc plus le servir sans condition.

 

En Campanie, vers 535, saint Germain, évêque de Capoue. Le jour de sa mort, saint Benoît vit son âme transportée au ciel dans un globe de feu.

 

A Cividale dans le Frioul, en 1292, la bienheureuse Bienvenue Boiani, vierge, sœur de la Pénitence de Saint-Dominique, qui se donna tout entière à la prière et aux austérités.

 

A Limerick en Irlande, l'an 1651, la passion du bienheureux Térence-Albert O'Brien, évêque et martyr, de l'Ordre des Prêcheurs. À la tête de l'Église de Hemly, il se dépensa pour soigner les gens atteints de la peste, mais, arrêté par des soldats, sous le régime du Protecteur Cromwell, il fut conduit au gibet en haine du sacerdoce et de la foi catholique.

 

En 1739, la naissance au ciel de saint Ange, capucin du couvent d’Acri, en Calabre. Après deux essais infructueux, il persévéra dans l’Ordre et devint, après son ordination sacerdotale, un prédicateur simple et direct, puisant dans la prière de l’Office et dans l’oraison les enseignements qu’il donnait.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

31 octobre

 

A la fin du IIIe siècle, saint Quentin. Il apporta l’Évangile au prix de sa vie, dans le nord de la Gaule et semble être le premier apôtre de la Picardie. Il fut martyrisé à l’endroit où est située la ville qui porte son nom.

 

Près de Fosses dans le Brabant, vers 655, saint Feuillen ou Pholien, prêtre et abbé. D'origine irlandaise, frère et compagnon de saint Fursy, et toujours fidèle aux formes de vie monastique de son pays, il établit à Fosses et à Nivelles, un monastère double, l'un pour les hommes, l'autre pour les femmes et, en allant de l'un à l'autre, il fut assassiné par des brigands.

 

L’an 994, saint Wolfgang, moine bénédictin d’Einsiedeln. Après s’être occupé de l’école abbatiale, il fut missionnaire en Hongrie. Placé par Otton le Grand sur le siège épiscopal de Ratisbonne, il donna une nouvelle impulsion à la vie religieuse et à l’instruction des clercs, et fut aussi un grand bienfaiteur des pauvres.

 

A Cahors, en 1272, la naissance au ciel du bienheureux Christophe de Romagnola, franciscain, envoyé en France par le Poverello pour y propager son Ordre naissant.

 

A Palma de Majorque, dans les Îles Baléares, en 1617, saint Alphonse Rodriguez, né à Ségovie en 1533. D’abord commerçant, il entra dans la Compagnie de Jésus après la mort de son épouse et de ses deux jeunes enfants. Simple frère coadjuteur, il exerça durant près de quarante ans la charge de portier, dans la plus fidèle obéissance et la plus grande charité.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.