Saints et Saintes du moi de Mai

1er mai

 

Commémoration de saint Joseph, le charpentier de Nazareth, à qui Dieu confia l’éducation de son Fils.

 

Mémoire du prophète Jérémie. Appelé par Dieu dès sa jeunesse, il exerça son ministère au cours de la période tragique de la première déportation à Babylone. Par l’annonce d’une Alliance nouvelle, fondée sur la religion du cœur, et par sa vie d’abnégation au service de la parole de Dieu, il apparaît comme une figure du Christ.

 

Dans le Vivarais, au début du IIIe siècle, le martyre du bienheureux Andéol. Originaire de Smyrne, il avait été envoyé en Gaule par saint Polycarpe. Après divers supplices, il eut le crâne fendu par un coup d’épée.

 

Au IVe siècle, saint Amateur, évêque d’Auxerre. Pour détruire plus efficacement certaines superstitions païennes, il s’appliqua à favoriser le culte des martyrs chrétiens, en particulier celui de saint Étienne à qui il dédia la nouvelle cathédrale d’Auxerre.

 

Au début du VIe siècle, saint Brieuc. Originaire du pays de Galles, il gagna l’Armorique où ses conquêtes apostoliques lui permirent de fonder un monastère, puis une église dédiée à saint Étienne. Cette église devait plus tard recevoir son nom, de même que la ville qui se forma autour d’elle.

 

En 523, saint Sigismond, roi des Burgondes. Désireux de réparer par ses bonnes œuvres, le tort qu’il avait fait à la religion, il entreprit de relever le célèbre monastère d’Agaune, devenu Saint-Maurice-en-Valais.

 

Vers l’an 600, saint Asaph. Moine au pays de Galles, où il fut abbé et évêque. Dans sa charge, il attachait beaucoup d’importance à la prédication qu’il considérait comme essentielle pour le salut de son troupeau.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

2 mai

 

Mémoire de saint Athanase, évêque d’Alexandrie et Docteur de l’Église.Sa vie durant, il se fit l’ardent défenseur du Concile de Nicée. Il contribua aussi à diffuser l’idéal monastique en composant à l’intention des occidentaux la Vie de saint Antoine. Il s’endormit dans le Seigneur en 373, après quarante-cinq années d’épiscopat, dont dix-sept se passèrent en exil.

 

En Asie Mineure, vers 127, le martyre de toute une famille d’esclaves chrétiens. A la naissance d’un nouvel enfant, ils refusèrent de prendre part à un rite païen auquel leur maître voulait les soumettre. Pour ce motif, ils furent tous précipités dans une fournaise ardente.

 

Ce même jour, en 480, sur la Bresle près d’Aumale, en un endroit appelé le Vieux-Rouen, le martyre de l’évêque saint Germain, originaire d’Écosse.

 

Vers 483, le martyre de trois évêques africains, Vindémial, Eugène et Longin. Ils furent cruellement torturés et mis à mort par l’arien Hunéric, roi des Vandales.

 

L’an 1459, saint Antonin, dominicain italien. Prieur du couvent de Saint-Marc, à Florence, il fut élu archevêque de cette ville. On l’appela “le prélat du peuple” et “le protecteur des pauvres”. Il se distingua également comme auteur de traités de théologie morale et de droit international.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

3 mai

 

Fête des saints Apôtres Philippe et Jacques.  Philippe, originaire de Bethsaïde, comme Pierre et André, était, comme eux, disciple de Jean-Baptiste quand il fut appelé par le Christ. Jacques dit le "Mineur" est appelé aussi dans les Actes des Apôtres le "frère du Seigneur". Il gouverna l’Église de Jérusalem.

 

En Thébaïde, l’an 286, saint Timothée, lecteur, et sainte Maure, son épouse, condamnés à la crucifixion pour avoir refusé de profaner les Saintes Écritures.

 

En Asie Mineure, au début du IVe siècle, saint Alexandre, soldat et sainte Antonine, vierge, dont Alexandre voulut défendre l’innocence. Ils furent tous deux torturés, eurent les mains coupées puis furent livrés au feu.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

4 mai

 

En Palestine, l’an 311, saint Silvain, évêque de Gaza, et ses nombreux compagnons. D’après Eusèbe, ils furent condamnés aux travaux forcés pour leur foi chrétienne ; cependant Silvain, trop âgé pour ce genre de travaux, fut décapité.

 

Pendant la persécution de Dioclétien, en 304, saint Florian, vétéran de l’armée romaine. Il y occupait une place importante dans la Norique, en Autriche actuelle, quand il fut surpris à visiter des chrétiens emprisonnés. Il fut jeté dans la rivière d’Ens, près de Lorch. Saint Florian est patron de la Haute-Autriche et de la Pologne.

 

Au IVe siècle, saint Vénéré, évêque de Milan. Il servit l’Église universelle en aidant de nombreux évêques de son temps par ses écrits et son dévouement pastoral.

 

Vers 558, la naissance au ciel de saint Marcouf ou Marcoul, né à Bayeux et grand prédicateur à travers le Cotentin où il est vénéré comme le principal apôtre. Il fonda un monastère de solitaires, suivant le modèle égyptien, au lieu qui prit son nom par la suite : Saint-Marcouf-de-l’Isle, près de Montebourg, dans la Manche. Ses reliques furent transférées à Corbény, dans le diocèse de Laon (Lan), et c’est par son intercession que les rois de France étaient censés pouvoir guérir des écrouelles.

 

L’an 1038, saint Godard ou Gothard. D’abord moine à l’abbaye de Nieder-Altaich, dont il devint abbé, il ranima le monachisme en Germanie sous l’impulsion de l’empereur saint Henri. Son zèle le désigna pour être évêque d’Hildesheim, dans le Hanovre. Une chapelle lui fut dédiée au col du massif des Alpes qui porte aujourd’hui son nom.

 

En 1535, saint Jean Houghton, prieur de la chartreuse de Londres. Il fut le premier à s’opposer aux actes d’Henri VIII et donna à ses moines et à l’Angleterre un magnifique exemple de fidélité à la foi catholique.  Furent martyrisés avec lui les saints Robert Lawrence et Augustin Webster, également chartreux, ainsi que saint Richard Reynolds, brigittain.

 

À Trèves en Allemagne, l'an 1797, le bienheureux Jean-Martin Moyë, prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris, qui fonda en Lorraine l'Institut des Sœurs de la Providence et rassembla en Chine des vierges enseignantes. Persécuté par les païens, contredit par certains chrétiens, expulsé de France sous la Révolution, il se montra toujours animé du zèle des âmes.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

5 mai

 

Vers 350, saint Maxime de Jérusalem. Confesseur de la foi sous Dioclétien, il survécut à la persécution, mais resta estropié. Il succéda à saint Macaire comme évêque de Jérusalem. Abusant de sa naïveté, les ariens se servirent de lui contre saint Athanase, mais Maxime s’excusa par la suite du mauvais rôle qu’il avait ainsi joué.

 

A Édesse, en Syrie, saint Euloge. Prêtre, il fut exilé à Antinoé, en Thébaïde pour son opposition aux ariens. Il fut élu évêque de sa ville natale après la mort de l’empereur arien Valens, en 375.

 

L’an 449, saint Hilaire, né probablement en Lorraine. Il était haut fonctionnaire dans l’administration locale et il suivit saint Honorat, son parent, à Lérins, puis lui succéda sur le siège épiscopal d’Arles.

 

En 701, le trépas de saint Mauront. Fils aîné de sainte Rictude et seigneur de Douai. Sur le point de se marier, il rejoignit les bénédictins de Marchiennes. Par la suite, il fonda et gouverna l’abbaye de Breuil-sur-la-Lys.

 

En 1220, saint Ange. Né à Jérusalem, de parents juifs convertis, il devint un des premiers ermites du mont Carmel. Il séjourna à Rome, afin d’obtenir du pape Honorius III l’approbation de la règle que saint Albert avait écrite pour les nouveaux moines. Puis il alla prêcher en Sicile, où un homme, dont il avait dénoncé les crimes, le fit assassiner.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

6 mai

 

Vers l’an 67, saint Évode. Successeur de l’apôtre saint Pierre comme évêque d’Antioche. La tradition fait de lui un martyr et un des soixante-douze disciples du Seigneur.

 

Vers 325, saint Théodote, évêque de Cyrénie, en l’île de Chypre. Il fut longtemps emprisonné pour sa foi.

 

Au IVe siècle, saint Protogène. Prêtre en Mésopotamie. Il fut exilé par l’empereur arien Valens. Théodose le rappela et le nomma évêque de Carrhes, l’ancien Harrân (Harranne) d’Abraham.

 

En Angleterre, l’an 698, saint Eadbert (Idberte). Moine de Lindisfarne, il succéda à saint Cuthbert comme abbé-évêque de l’île. Il était réputé pour sa connaissance de la Sainte Écriture. De plus, sa charité pour les pauvres lui obtint une grande popularité.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

7 mai

 

Vers l’an 95, le martyre de sainte Flavie Domitille. Apparentée à la famille impériale régnante, elle se convertit et reçut le voile des vierges consacrées des mains de saint Clément de Rome. Elle fut exilée de Rome pour son refus d’épouser un païen, et fut martyrisée à Terracine.

 

L’an 659, dans le pays d’Hyesmes (Hyèmes), au diocèse de Sées (Cé), le diacre saint Sérénic ou Cénéric. Il fut d’abord solitaire, mais bientôt de nombreux disciples vinrent se mettre sous sa conduite.

 

En Angleterre, l’an 721, saint Jean, archevêque d’York. Il occupa ce siège pendant trente-trois ans, puis se retira dans le monastère de Beverley, qu’il avait fondé.

 

Au XIe siècle, la bienheureuse Gisèle, sœur de saint Henri, empereur d’Allemagne, et épouse de saint Étienne, roi de Hongrie. Quelques années après son veuvage, elle entra au monastère de Niederburg dont elle devint abbesse.

 

En 1279, le trépas du bienheureux Albert de Bergame, père de famille. Dépossédé de ses modestes biens par les seigneurs du lieu, il se plaça chez des cultivateurs à Crémone, et distribuait aux pauvres la plus grande partie de son salaire. Il termina sa vie en servant les pélerins de passage.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

8 mai

 

A Byzance, en 303, saint Acace, centurion. Dénoncé comme chrétien, durant la persécution de Dioclétien, il souffrit de cruelles tortures et fut finalement décapité.

 

A la même époque, saint Victor. Soldat africain de Mauritanie, en garnison à Milan, il fut appelé à répondre de sa foi devant les tribunaux, et résista avec courage à tous les efforts entrepris pour le faire apostasier.

 

En 387, à Auxerre, saint Hellade. Évêque de cette ville pendant trente ans.

 

Au Ve siècle, sur le mont Gargan, en Italie, l’apparition de saint Michel et la dédicace de la basilique en l’honneur de l’Archange.

 

L’an 615, saint Boniface IV. Né à Valeria, dans les Abruzzes, il aurait été moine bénédictin de Saint-Sébastien de Rome. Pape de 607 à 615, il est surtout connu pour avoir dédié le Panthéon au culte de Notre-Dame et de tous les Saints.

 

En 685, saint Benoît II, pape. Après son élection, avant d’être intronisé, il eut à attendre un an pour obtenir la confirmation de Constantinople. Il ne gouverna l’Église que pendant dix mois.

 

Près de Roermont (Rourmont) aux Pays-Bas, au tout début du VIIIe siècle, saint Wiron et ses compagnons, missionnaires d’origine écossaise, qui firent du nouveau monastère Saint-Pierre le centre de rayonnement de leur apostolat.  

 

Au Québec, en 1688, la naissance au ciel de la bienheureuse Marie-Catherine, des Augustines Hospitalières de Bayeux. Volontaire pour les Œuvres de la Nouvelle France, elle se donna à fond au soin des plus démunis.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

9 mai

 

Mémoire du prophète Isaïe. Le premier des grands prophètes. Nous lui devons notamment le récit de sa vocation dans le Temple, où il eut la révélation de la sainteté de Dieu, le signe de l’Emmanuel et l’oracle sur l’époque messianique.

 

Vers 501, saint Géronce. Évêque de Cerbia, près de Ravenne. Il fut assassiné à Cagli, sur la voie Flaminienne, dans des circonstances qui l’ont fait considérer comme martyr.

 

L’an 1443, le bienheureux Nicolas Albergati. Né à Bologne, il entra chez les chartreux, puis fut nommé contre son gré archevêque de sa ville natale. Créé cardinal, il travailla avec succès, comme médiateur, à rétablir la paix entre la France et l’Angleterre.

 

En 1679, le bienheureux Thomas Pickering. Anglais, né dans le Westmoreland, il se fit frère convers bénédictin au couvent Saint-Georges, à Douai, dans le nord de la France, et y fit profession en 1660. De retour en Angleterre, il fut attaché à une petite communauté de chapelains bénédictins qui desservaient la chapelle royale. Faussement accusé de participation à un soi-disant complot papal, il fut pendu à Tyburn (Taïbeurne).

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

10 mai

 

A Rome, en 222, saint Calépode, prêtre, qui eut pour compagnons de martyre un consul avec toute sa maison, et un sénateur avec une soixantaine de parents et domestiques. Tous étaient victimes de la populace païenne enragée.

 

A Rome, les saints Gordien et Épimaque. Épimaque fut martyrisé à Alexandrie, sous Dèce, vers 250 et ses reliques furent transférées à Rome. Gordien souffrit à une date ultérieure, probablement vers 360, sous Julien l’Apostat, mais fut enterré dans le même tombeau qu’Épimaque.

 

Au début du VIIe siècle, saint Comgall, moine écossais. Il fonda sur la côte de l’Ulster le monastère de Bangor qui fut un centre de haute spiritualité chrétienne et d’où sortirent un grand nombre d’abbés et d’évêques.

 

Au VIIe siècle, saint Catalde. Natif du comté de Munster en Irlande, il fut d’abord élève puis moine et directeur de l’école abbatiale de Lismore. A son retour d’un pèlerinage en Terre Sainte, les fidèles de Tarente, dans le sud de l’Italie, lui firent accepter de gouverner leur Église.

 

Au IXe siècle, sainte Solange. Bergère dans la région de Bourges, elle fut assassinée par le seigneur local en défendant sa chasteté.

 

En 1569, saint Jean d’Avila. Fils de juifs convertis, il fut ordonné prêtre et préparé pour les missions des Indes Occidentales et du Mexique. Mais, retenu en Espagne, il y passa quarante ans de sa vie sacerdotale à évangéliser l’Andalousie par ses écrits et sa prédication. Ses lettres surtout lui valent une place parmi les classiques espagnols.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

11 mai

 

A Rome, en 303, saint Anthime, prêtre, qui fut précipité dans le Tibre pour avoir rendu témoignage au Christ. Plusieurs de ses amis et disciples furent martyrisés à la même époque.

 

L’an 477, saint Mamert, évêque de Vienne, en Dauphiné. Des incendies et des tremblements de terre l’incitèrent à instituer les prières connues sous le nom de "Rogations".

 

Au diocèse de Langres, en 760, saint Gengou. Il supporta avec une grande patience son épouse infidèle, non sans lui avoir adressé de salutaires avertissements. Il se retira de la vie publique et vécut en reclus dans un ermitage où l’amant de sa femme vint le tuer.

 

Mémoire des saints Abbés de Cluny, Odon, Mayeul, Odilon, Hugues et Pierre le Vénérable. Mayeul, originaire des environs d’Avignon, naquit au ciel en ce jour du 11 mai, en 994.

 

A Naples, l’an 1716, saint François de Girolamo, prêtre de la Compagnie de Jésus. Prédicateur réputé, il favorisa l’apostolat des laïcs et de nombreuses œuvres sociales au service des malades, des jeunes et des vagabonds.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

12 mai

 

A Rome, saint Pancrace, jeune martyr. Le pape Vitalien, au VIIe siècle, envoya de ses reliques à saint Wandrille qui construisit une église sous son vocable. Des reliques envoyées également en Angleterre à la même époque, ont rendu saint Pancrace populaire dans ce pays.

 

A Rome encore, au temps de Dioclétien, les saints Nérée et Achille ou Achillée. Compagnons d’armes au service de l’empereur, ils se montrèrent frères dans la foi, d’abord exilés, puis décapités à Terracine.

 

L’an 403, saint Épiphane, juif de Palestine, il se convertit au Christ et mena, près de son village natal, la vie monastique pendant trente ans. Élu évêque de Chypre, il conserva néanmoins l’habit et les moeurs d’un moine, jouissant d’un grand prestige parmi les fidèles.

 

En 640, saint Modoald. Originaire d’Aquitaine, il fut longtemps conseiller du roi Dagobert Ier, avant d’être élu à la tête de l’Église de Trèves.

 

Au diocèse d’Arras, en 688, sainte Rictrude, duchesse de Douai et mère de quatre enfants, tous vénérés comme saints. Après la mort de son époux elle reçut le voile des mains de saint Amand et se retira à l’abbaye de Marchiennes.

 

Le même jour, saint Germain, archevêque de Constantinople, mort presque centenaire en 733. Il fut un ardent défenseur de la loi publiée contre les saintes images.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

13 mai

 

L’an 384, saint Servais. Il semble être le premier évêque de Belgique, dont on connaisse le nom avec certitude. Pasteur de Tongres, il accueillit saint Athanase lors de son exil et l’aida à défendre la pureté de la foi en la divinité du Verbe, face à l’arianisme. A sa mort, il fut déposé à Maastricht, où une église fut construite en son honneur.

 

Au IIe siècle, sainte Glycérie. Fille d’un officier romain en résidence en Grèce, elle brisa une statue de Jupiter lors d’une fête païenne. Pour ce motif elle fut condamnée aux bêtes.

 

En Palestine, en 558, saint Jean le Silentiaire (silenciaire). Originaire d’Arménie, il fut d’abord moine dans sa ville natale. Après quelques années d’épiscopat, il se retira dans la laure de Saint-Sabas, où il vécut dans le silence habité par la prière, cachant soigneusement sa dignité d’évêque, jusqu’au jour où on voulut l’ordonner prêtre.

 

A la fin du vie siècle, sainte Agnès. Élevée à la Cour de sainte Radegonde, elle suivit la reine à l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers. Élue abbesse de ce monastère, elle y introduisit la Règle de saint Césaire.  

 

De même au diocèse de Poitiers, en 1820, saint André-Hubert Fournet. Nommé curé de son village natal, il refusa de prêter le serment constitutionnel et dut vivre dans la clandestinité durant les années sombres de la Terreur. Il fonda ensuite la Congrégation des Filles de la Croix, qui se dévouent à l’éducation des enfants et aux soins des malades.

 

A Fatima, au Portugal, l’an 1917, Apparition de Notre-Dame à trois enfants. Les apparitions se répétèrent ensuite le 13 de chaque mois, jusqu’en octobre de la même année.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

14 mai

 

Fête de saint Matthias, apôtre, choisi par le sort pour occuper parmi les Douze la place que Judas l’Iscariote avait laissée. Il semble qu’il soit décédé à Jérusalem. On vénère à l’abbaye Saint-Matthias de Trèves ses reliques qui y auraient été transférées du temps de sainte Hélène.

 

L’an 258, saint Pons (Ponce). Né à Rome dans une famille païenne, il se convertit, distribua ses biens aux pauvres et se consacra à la prédication. Il fut martyrisé à Cimiez (Cimié), ancienne cité romaine située près de l’actuelle ville de Nice. Ses reliques ont été transférées en Languedoc, dans l’actuelle ville de Saint-Pons.

 

Au Monastère de Fontenelle (Saint Wandrille), vers l’an 671 au plus tôt, la mort précieuse de saint Érembert qui occupa quelque temps le siège épiscopal de Toulouse.

 

Au VIIe siècle encore, dans la forêt d’Exmes, au diocèse de Sées (Cé), saint Gildéric, ermite venu d’Écosse.

 

Au diocèse de Bayonne, en 1863, saint Michel Garicoïts. Né au pays basque dans une humble famille de paysans, il fut, devenu prêtre, nommé Supérieur du Grand Séminaire de Bétharram, près de Pau. Dix ans plus tard, il établissait dans cette maison la Société des Prêtres du Sacré-Coeur de Jésus, destinés à évangéliser les campagnes déchristianisées ou à desservir églises et lieux de pèlerinage.

 

En Piémont, l’an 1881, la bienheureuse Marie-Dominique Mazarello. Peu à peu des jeunes filles se réunirent autour d’elle, dans une vie de prière. C’est ainsi que prit corps ce qui, sous l’impulsion de don Bosco, devint l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice qui est, pour les filles, ce que sont les Salésiens pour les garçons.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

15 mai

 

Mémoire de saint Pacôme, abbé, mort en 346. Soldat, né dans la Haute-Thébaïde, en Égypte, il se convertit en 313 et se fit ermite. En 320, il construisit un monastère, le premier de toute une série, sur la rive droite du Nil, un peu au nord de Thèbes. Il gouverna ensuite l’ensemble de ses maisons et rédigea la première Règle cénobitique que nous connaissons. Il est un des personnages les plus éminents de l’histoire du monachisme.

 

Au milieu du IVe siècle, saint Primaël. Originaire des Iles britanniques, il mena la vie érémitique en Bretagne où de nombreuses églises lui furent dédiées par la suite.

 

En Espagne, vers 1130, saint Isidore le Laboureur. Employé chez un riche propriétaire de Madrid, et spécialiste pour le labourage des champs, il visitait les églises avant de se mettre au travail. Il se montrait toujours d’une grande générosité envers les plus pauvres que lui. Son corps fut retrouvé intact cinq siècles après sa mort. Il est vénéré comme patron de Madrid.

 

En 1450, la naissance au ciel du bienheureux André Abellon, prêtre de l’Ordre des Frères Prêcheurs. Professeur de théologie, il fut surtout un prédicateur qui évangélisa la Provence et le Comtat Venaissin. Dans les couvents où il fut prieur, il restaura la vie régulière plus par sa bonté et son exemple que par des ordres.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

16 mai

 

L’an 304, la passion de saint Pérégrin évêque et martyr, qui le premier planta la croix dans la région d’Auxerre. Il mourut décapité à Bouhy, près d’Entrains, au sud d’Auxerre, et y fut enterré.

 

Au Ve siècle, saint Possidius, évêque de Calame en Numidie. Disciple favori de saint Augustin d’Hippone, il a laissé une biographie du grand docteur africain, ainsi qu’un catalogue de ses œuvres.

 

Au VIe siècle, en Irlande, saint Brendan, abbé. Il fonda plusieurs monastères dont Clonfert est le principal, et donna à ses disciples une Règle particulièrement sévère. Il est réputé pour ses nombreux voyages, ce qui l’a fait donner comme patron aux marins. Saint Malo fut un de ses disciples.

 

A Sées (Cé), à la fin du VIIe siècle, saint Annobert, évêque. De sa vie on ne connaît qu’un seul acte : il assista au concile de Rouen entre 682 et 693, au cours duquel les moines de Fontenelle furent autorisés à choisir leur abbé.

 

En Italie, en 1160, saint Ubald. Doyen de la cathédrale de sa ville natale de Guibbio, près d’Ancône, il introduisit la vie communautaire pour les chanoines. Devenu évêque, aimable et courageux, il réussit à dissuader Frédéric Barberousse de saccager la ville.

 

L’an 1383, le martyre de saint Jean Népomucène. Originaire de Bohème, il exerça son ministère sacerdotal à Prague. Il fut emprisonné puis jeté dans la Moldau pour avoir refusé de violer le secret de la confession.

 

En 1657, la mort sanglante de saint André Bobola, jésuite polonais. Prédicateur et missionnaire actif, il remporta des succès qui lui attirèrent l’inimitié de certains schismatiques. C’est pourquoi il fut cruellement torturé, flagellé et finalement tué par une bande de Cosaques.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

17 mai

 

A Chalcédoine, sous l’empereur Maximien, les saints Solocane, Panphamer et Phamphalon. Ces trois soldats, ayant refusé de sacrifier aux idoles, furent  fouettés si violemment que deux d’entre eux en moururent. Solocane, plus résistant, fut lapidé.

 

A Marconne, proche d’Hesdin (Hédin) en Artois, au VIIe siècle, sainte Frameuze, mère de sainte Austreberte.

 

Mémoire de saint Simon Stock, décédé à Bordeaux en 1265. Originaire du Kent, en Angleterre, il vécut d’abord en ermite, puis entra dans l’Ordre du Carmel dont il fut général. Saint Simon Stock fut le propagateur de la dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel.

 

Le dimanche de la Pentecôte, 17 mai 1592, la naissance au ciel de saint Pascal Baylon. D’une famille paysanne, il était berger. Entré chez les franciscains, il fut longtemps portier de divers couvents espagnols. Toute sa vie il fut animé d’un amour intense pour l’adoration et la communion eucharistique.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

18 mai

 

L’an 526, la naissance au ciel du pape saint Jean Ier, italien de Toscane. Il se rendit à Constantinople comme ambassadeur de Théodoric, roi arien des Ostrogoths. A son retour il fut emprisonné par ce même Théodoric qui le soupçonnait de conspiration avec l’empereur Justin. Le pape mourut en prison de misère et d’épuisement.

 

Au Ier siècle, saint Épaphrodite, chrétien de Philippes, que saint Paul appelle frère, coopérateur et compagnon d’armes.

 

En Égypte, durant la persécution de Dioclétien, vers 303, saint Dioscore. Lecteur de l’Église de Cynopolis, il fut décapité après avoir subi diverses tortures.

 

En Égypte encore, au IVe siècle, saint Potamon, évêque d’Héraclée.  Pendant la persécution de Maximien Daïa, il fut envoyé aux travaux forcés dans les mines, eut un oeil crevé et une jambe paralysée. Relâché après le décret de tolérance de Constantin, il soutint saint Athanase, ce qui lui valut d’être alors persécuté par les ariens qui le mirent à mort.

 

A Upsal, saint Éric. Élevé au trône de Suède en 1150, il entreprit la christianisation des Finnois encore païens, mais fut assassiné en 1160, alors qu’il venait de participer à la liturgie eucharistique.

 

L’an 1587, saint Félix de Cantalice, capucin. Né dans une humble famille de paysans, il passa toute sa vie religieuse à Rome où il était connu sous le nom de "Frère Deo gratias", à cause de la réponse qu’il donnait à ceux qui lui faisaient l’aumône. Il se distingua aussi par son optimisme spirituel.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

19 mai

 

Près de Tréguier, en Bretagne, la naissance au ciel, en 1303, de Saint Yves, prêtre. Après ses études de théologie et de droit à Paris et à Orléans, il rentra dans son pays où il fut nommé recteur de diverses paroisses. Partout il se fit l’avocat des pauvres, en même temps que le défenseur de la liberté religieuse de l’Église. Saint Yves est le patron céleste des avocats et des juristes.

 

L’an 1296, le trépas de saint Pierre Célestin. D’abord moine bénédictin près de Bénévent, il mena ensuite la vie érémitique sur les hauteurs de Majella, où il fonda la congrégation qui prit son nom. Sa réputation de sainteté lui valut d’être élu pape, service qu’il accepta pour faire cesser la vacance du Saint-Siège qui durait depuis deux ans. Mais peu préparé à cette charge, il dut y renoncer moins de six mois plus tard.

 

En 988, saint Dunstan. Un des grands personnages de l’Angleterre, il fut d’abord abbé bénédictin. Élu au Siège de Worcester (Ousteur), il fut ensuite archevêque de Cantorbéry. Il acheva une importante réforme ecclésiale et monastique à travers le pays et mit sur pied une vigoureuse politique d’unification et de restauration morale.

 

En Corse, en 1740, saint Théophile de Corte (Corté), prêtre franciscain. Par sa fermeté et sa douceur, il réussit à ranimer la vitalité de son Ordre, forçant même l’admiration des religieux qui lui étaient le moins favorables.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

20 mai

 

L’an 1444, la naissance au ciel de saint Bernardin de Sienne, prêtre franciscain. Il se consacra surtout aux prédications populaires dans les villes et les campagnes italiennes, annonçant la miséricorde de Dieu et le salut "au Nom de Jésus".

 

Au IIIe siècle, saint Baudille. Originaire d’Orléans, il décida avec son épouse d’aller évangéliser la région de Nîmes. Il fut décapité dans cette ville pour avoir interrompu un sacrifice païen.

 

A Édesse, en Cilicie, en 272, la passion de saint Astère et de ses compagnons. Astère chargé de mettre un chrétien à mort, se convertit à la vue du courage de celui-ci et voulut partager son martyre.

 

En 624, saint Austregisile. Élevé à la Cour, il préféra la vie monastique et entra à Saint-Nizier de Lyon. Il y devint abbé, puis fut élu évêque de Bourges.

 

Au début du VIIe siècle, saint Anastase, évêque de Brescia, qu’un grand zèle missionnaire poussa à aller porter la bonne nouvelle en Afrique.

 

L’an 778, saint Théodore, évêque de Pavie à une époque troublée par des invasions et des guerres incessantes.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

21 mai

 

En Égypte, vers 357, le martyre de saint Second et de ses compagnons. Le jour de la Pentecôte, une troupe de soldats fut envoyé contre ces catholiques qui, ne voulant pas pénétrer dans les églises profanées par les ariens, s’étaient réunis dans un cimetière. Plusieurs moururent des suites de leurs blessures, tandis que d’autres furent exilés pour leur fidélité au Christ.

 

A Nice, sur la Côte d’Azur, au VIe siècle, saint Hospice, solitaire près de Villefranche. Il avait prédit une invasion prochaine des Lombards si la Gaule ne faisait pas pénitence. Lorsque les Lombards arrivèrent effectivement, il se dévoua alors pour la conversion d’un grand nombre à la foi et aux mœurs chrétiennes.

 

Ce même jour, en 806 ou 808, sainte Isbergue ou Gisèle, honorée à Aire, dans l’Artois.

 

L’an 1861, saint Charles Eugène de Mazenod. Au lendemain de la Révolution Française, il rentra à Aix-en-Provence, sa ville natale où il ranima la vie de l’Église, puis fonda la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée qu’il continua à diriger après son élection à l’évêché de Marseille.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

22 mai

 

L’an 127, saint Marcien, évêque de Ravenne. D’après saint Jérôme, il eut beaucoup à souffrir sous le règne d’Adrien. Il est connu en Italie sous le nom de San Mariano.

 

En Afrique, au IIIe siècle, les saints Caste et Émile, qui consommèrent leur martyre par le feu. Saint Cyprien rapporte qu’ils faiblirent un moment sous la torture, mais ils se ravisèrent et remportèrent la couronne.

 

Vers 560, saint Romain, qui rencontra le jeune Benoît, lui donna l’habit monastique, lui fournissant aussi la nourriture dans sa grotte-ermitage, comme nous le rapporte saint Grégoire.

 

Au VIIe siècle, sainte Julie, jeune chrétienne de Carthage. Vendue comme esclave, elle aboutit en Corse où, refusant de participer à une fête païenne, elle fut crucifiée.

 

L’an 1155, saint Atton, abbé bénédictin. Il rédigea la biographie de saint Jean Gualbert, le fondateur de la Congrégation de Vallombreuse, puis fut nommé évêque de Pistoie, en Toscane.

 

En Ombrie, sainte Rita. Paysanne mariée à un homme dissolu et brutal, qui périt assassiné, elle obtint que ses deux fils ne puissent exercer une vengeance. Cette grâce, acquise par sa prière et sa pénitence, fit d’elle "la sainte des cas désespérés".

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

23 mai

 

Probablement en 407, la passion de saint Didier ou Désiré, évêque de Langres. Témoin des maux que l’invasion des Vandales faisait souffrir à son peuple, il voulut rencontrer le roi pour essayer de l’amener à plus d’humanité; celui-ci ordonna de l’égorger sur-le-champ.

 

Vers 610, un autre saint Didier, évêque de Vienne, en Dauphiné, tué par ordre de la reine Brunehaut à qui il reprochait ses moeurs déréglées.

 

En 826, le trépas de saint Michel, métropolite de Synnade en Phrygie. Considéré à son époque comme l’un des premiers personnages de l’Église d’Orient, il fut envoyé en ambassade à Rome et à Aix-la-Chapelle ; mais adversaire prononcé des iconoclastes, il fut exilé par l’empereur Léon v l’Arménien. Errant en divers endroits des régions du sud de l’actuelle Turquie, chassé de lieu en lieu, il répandit la miséricorde de Dieu sur les hommes qu’il rencontrait.

 

Au Xe siècle, le retour à Dieu de saint Guibert. Illustre romain, renonçant au métier des armes, il fonda sur sa terre de Gembloux, dans la région de Namur, un monastère et lui-même entra dans celui de Gorze, près de Metz.

 

En 1115, saint Yves de Chartres. Prévôt des Chanoines Réguliers Augustins à Beauvais, il fut nommé évêque de Chartres. Spécialiste du Droit canon, il combattit la cupidité des dignitaires ecclésiastiques, prit une part active à la querelle des investitures, et eut des démêlés avec le roi Philippe Ier auquel il reprochait sa conduite matrimoniale.

 

L’an 1764, saint Jean-Baptiste de Rossi. Prêtre originaire de Gênes, il exerça son ministère à Rome parmi les pauvres, les malades et les prisonniers auxquels il consacrait toutes ses ressources et le meilleur de son temps.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

24 mai

 

A Nantes, au début du IIIe siècle, les deux frères Donatien et Rogatien, martyrs. Après avoir reçu le baptême, Donatien travailla à convertir les païens de son entourage. Arrêté, il fut jeté en prison. Son frère Rogatien venu l’y visiter, se convertit. Le lendemain ils furent tous deux soumis à la torture et finalement décapités. Rogatien fut ainsi baptisé dans son sang.

 

Vers 450, saint Vincent, moine de Lérins, devenu célèbre dans l’histoire de la théologie, par sa doctrine sur la Tradition, et sur le développement du dogme : deux points repris par le 1er Concile œcuménique du Vatican dans les propres termes de saint Vincent.

 

L’an 1631, la passion du bienheureux Jean de Prado, prêtre franciscain. Il tenta de restaurer la mission du Maroc, mais fut arrêté quelques mois après son arrivée à Marrakech, où il fut finalement condamné au bûcher.

 

Au Canada, en 1901, le bienheureux Louis-Zéphyrin Moreau. Ce premier évêque canadien béatifié fut pasteur de l’Église de Saint-Hyacinthe pendant vingt-six ans. Son activité pastorale intense rayonnait sur toute la région.

 

A Rouen, la fête de Notre-Dame de Bonsecours. Depuis la fin du Moyen-Âge, les fidèles du diocèse ont aimé monter en pélerinage au sanctuaire où la Vierge Marie est priée sous ce vocable.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

25 mai

 

Mémoire de saint Bède le Vénérable, moine bénédictin et docteur de l’Église.  Offert tout jeune au monastère de Wearmouth (Ouirmeuss), il passa sa longue et studieuse vie monastique dans celui de Jarow (Djaro) au nord de l’Angleterre. Sans jamais rien préférer à l’Œuvre de Dieu, il se montra aussi assidu aux humbles tâches de la vie communautaire qu’à ses savantes études patristiques, historiques et hagiographiques. Il s’endormit dans le Seigneur en 735.

 

L’an 1085, la naissance au ciel de saint Grégoire VII. D’abord moine bénédictin à Sainte-Marie sur l’Aventin, Hildebrand fit un séjour de trois années à Cluny. Il rentra en Italie avec le pape alsacien saint Léon IX, nouvellement élu, qui le nomma abbé de Saint-Paul-hors-les Murs. Élevé plus tard au Siège de Pierre, Grégoire VII lança un grand plan de réforme de l’Église pour la libérer des abus internes, ainsi que du joug impérial. Henri IV d’Allemagne parut céder à Canossa ; mais il riposta en exilant ensuite le pape à Salerne, où le pontife mourut.

 

En 1607, sainte Marie-Madeleine de Pazzi, carmélite de Florence, qui offrit sa vie à Dieu pour le renouveau spirituel de l’Église. Favorisée de grâces mystiques, elle mettait le meilleur d’elle-même dans la fidélité à sa profession religieuse et son habileté à assumer les charges conventuelles qui lui furent confiées.

 

Vers 361, saint Denys, premier successeur de saint Protais sur le Siège de Milan. Pendant son court épiscopat de quatre ans, il montra un ferme attachement à la foi orthodoxe face aux ariens et fut exilé en Cappadoce par l’empereur Constance.

 

Au IVe siècle encore, à Acquigny au diocèse d’Évreux, la mémoire des saints frères Maxime et Vénérand, honorés à Saint-Wandrille depuis le xe siècle. Des reliques de ces saints ont été placées dans le maître-autel de la cathédrale d’Évreux, en 1971.

 

En Angleterre, l’an 709, saint Aldelme. Élevé à Cantorbéry, il devint moine bénédictin et abbé de Malmesbury (Mamzbeuré), avant de devenir évêque de Sherbone (Cheurborne), donnant l’exemple d’une vie simple et mortifiée. Célèbre pour son amour des livres, il est considéré comme "le premier bibliothécaire anglais".

 

L’an 1865, sainte Madeleine-Sophie Barat. Née dans le diocèse de Sens, elle fonda à Paris la Congrégation des Dames du Sacré-Cœur, spécialement destinée à l’instruction des jeunes filles.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

26 mai

 

A Rome, en 1595, saint Philippe Neri. Italien de Florence, son comportement paradoxal et enjoué lui permettait de faire réfléchir ceux qu’il abordait, et de révéler la souriante liberté des enfants de Dieu aux jeunes qui aimaient se grouper autour de lui dans ses oratoires, pour prier et chanter. Ordonné prêtre, il groupa quatorze compagnons qui furent le noyau de la Congrégation des Prêtres de l’Oratoire.

 

A Athènes, au IIe siècle, saint Quadrat. Eusèbe nous rapporte qu’il dédia à l’empereur Hadrien une apologie de la religion chrétienne, la première apologie que nous connaissons.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

27 mai

 

En 604, le trépas de saint Augustin de Cantorbéry, moine romain, envoyé par le pape Grégoire-le-Grand pour évangéliser l’Angleterre. Favorablement reçu par le roi du Kent, Etelbert, qu’il baptisa, il fonda le Siège métropolitain de Cantorbéry, d’où il rayonna sur toute l’île.

 

A Dorostore, sur le Danube, la passion de saint Jules, victime de la persécution de Galère. Après vingt-sept ans de service irréprochable dans l’armée romaine, il fut condamné avec d’autres compagnons pour avoir refusé de sacrifier aux idoles.

 

Au Ve siècle, saint Eutrope. Natif de Marseille, converti par son épouse, il fut, devenu veuf, pressé par son évêque de se mettre au service de l’Église.  Élu au Siège   d’Orange, il travailla de ses mains, à l’exemple de saint Paul, tout en s’acquittant avec ardeur de ses fonctions pastorales.

 

L’an 680, la naissance au ciel de saint Hildevert, évêque de Meaux. Au xiie siècle ses reliques furent transférées à Gournay-en-Bray en la collégiale qui a reçu son nom.

 

Ce jour, la translation des reliques de saint Ranulphe, qui était en grande vénération à l’abbaye Saint-Vaast (Va). Il aurait été martyrisé vers l’an 700 à Thélus, près de Vimy, en Artois.

 

En 1045, saint Brunon, évêque de Würzburg. Il réorganisa son diocèse et fut un commentateur clair, simple et solide de l’Écriture Sainte. Il mourut pendant un dîner avec l’empereur Henri III de Germanie, une partie de la salle s’étant effondrée sur les convives.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

28 mai

 

A Rome, au Ve siècle, les saints martyrs Crescent, Dioscoride et Paul, chrétiens qui furent livrés aux flammes pour avoir prêché l’Évangile.

 

Près de Chartres, probablement aussi au Ve siècle, le martyre de saint Chéron, qui eut la tête tranchée. Les moines de Fontenelle en exil se réfugièrent près de son tombeau.

 

En 576, saint Germain. D’abord abbé de Saint-Symphorien d’Autun, il fut élu évêque au service de l’Église de Paris. Il guérit le roi Childebert Ier et le convertit d’une vie licencieuse, l’invitant à l’aider pour la fondation d’un monastère qui prit plus tard le nom de "Saint-Germain-des-Prés".

 

En Languedoc, l’an 812, le trépas de saint Guillaume. Comte de Toulouse et duc d’Aquitaine, il fonda le monastère de Gellone près d’Aniane, où il vint lui-même partager la vie et la prière des moines. Après sa mort le monastère reçut le nom de Saint-Guillaume-du-Désert.

 

L’an 1081, saint Bernard de Menthon. Né sur les bords du Lac d’Annecy, il entra chez les chanoines réguliers et fut ordonné prêtre. Soucieux du sort des pèlerins qui devaient traverser les Alpes, il fit construire pour eux des hospices sur certains sommets. Pie xi l’a déclaré patron des montagnards et des alpinistes.

 

En 1089, le retour à Dieu du bienheureux Lanfranc. Né à Pavie, dans le nord de l’Italie, il se fit moine à l’abbaye du Bec qu’il dut quitter pour devenir abbé de Saint-Étienne de Caen. Nommé archevêque de Cantorbéry, il s’y montra un pasteur aussi zélé qu’il avait été un brillant écolâtre au Bec.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

29 mai

 

Vers 347, saint Maximin. Originaire de Silly, près de Poitiers, il vint à Trèves, alors résidence impériale, où il fut élu évêque. Il se montra vaillant défenseur de l’orthodoxie en accueillant saint Athanase. Saint Jérôme l’appelle "un des évêques les plus courageux de son temps".

 

Dans le Trentin, en 397, le martyre des saints Sisinne, Martore et Alexandre. Cappadociens envoyés évangéliser le Tyrol au temps de l’empereur Honorius. Ils furent poursuivis et mis à mort par des païens qui célébraient la fête de l’Ambarvalia dans une forêt.

 

En 1361, à la chartreuse de Maggiano, près de Florence, la naissance au ciel du bienheureux Pierre Petroni. On venait le consulter, car il avait le don de toucher les cœurs les plus endurcis. Son surnom de “Petroni” lui fut donné parce que, dit-on, quoique très austère et mangeant peu, il fut atteint d’une obésité remarquable.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

30 mai

 

En France, mémoire de sainte Jeanne d’Arc. Fille de paysans de Domrémy, elle prit, à l’âge de seize ans, la tête d’une armée dont les victoires permirent la libération d’Orléans assiégée par les Anglais, et le sacre du roi à Reims. Capturée aux portes de Compiègne par les Bourguignons, elle fut brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431. Sainte Jeanne d’Arc est co-patrone secondaire de la France, avec sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

 

L’an 130, saint Gabin, protomartyr de Sardaigne. Il rendit un ultime témoignage au Christ jusqu’à la mort violente là-même où il avait prêché.

 

Au VIe siècle, en l’abbaye de Centule, ou Saint-Riquier, les deux prêtres irlandais Caïdoc et Fricor.

 

Le même jour, saint Exupérance, évêque de Ravenne au Ve siècle, et saint Anastase, évêque de Pavie au VIIe siècle.

 

En 1252, saint Ferdinand III, roi de Castille et de Léon, cousin germain du roi saint Louis de France. Il libéra Cordoue et Séville occupées par les Maures depuis cinq siècles, et y planta la croix du Christ.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

31 mai

 

Fête de la Visitation de la bienheureuse Vierge Marie à sa cousine Élisabeth.

 

Ce même jour, à la fin du Ier siècle, sainte Pétronille, vierge et martyre romaine. Selon une tradition, elle fut baptisée par l’apôtre Pierre, resta attachée à son service et fut dès lors considérée comme sa fille spirituelle.

 

A la fin du IIe siècle, saint Hermias. Vétéran des légions romaines, il fut décapité, après de multiples supplices, à Comane en Cappadoce. Il occupe une place importante dans la liturgie grecque qui le fête en ce même jour.

 

Vers l’an 400, saint Silvius, évêque de Toulouse. Il se signala par son culte envers saint Saturnin, et commença la construction de la basilique de l’apôtre des Gaules.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.