1 200 travailleurs du textile en grève ont été licenciés vendredi. Seuls les syndicats progouvernementaux ont droit de cité. La création d’entreprise est elle aussi soumise à la corruption et à l’appartenance politique.
Par Arnaud Vaulerin, envoyé spécial à Phnom Penh — 6 janvier 2019 à 20:16
A l’image de sa capitale, Phnom Penh, le royaume, qui commémore ce lundi les 40 ans de la fin du génocide khmer rouge, est en pleine transformation. Mais malgré les progrès économiques, les inégalités s’accroissent, tandis que la mémoire des crimes de l’ancien régime communiste est reléguée au second plan.
Une centaine d'opposants ont été interdits d’exercer toutes activités politiques, en novembre 2017, suite à la dissolution contestée du parti d’opposition à moins d’un an des élections législatives. Le parti était accusé d’avoir comploté pour renverser le gouvernement. Mais un amendement à la loi des partis politiques vient d’être voté par le Parlement.
Dans un communiqué publié lundi, le ministère des Affaires étrangères déclare : “Afin de promouvoir davantage la démocratie et l’état de droit, l’Assemblée nationale révise actuellement les dispositions légales en vue de permettre aux exclus de la politique de reprendre leurs activités publiques.” Assouplissement Le porte-parole de l’Assemblée nationale, Leng Peng Long a déclaré que les membres de la principale force d’opposition du pays actuellement interdits...
Le chef du principal parti d’opposition cambodgien, Kem Sokha, a été libéré sous caution ce lundi, a annoncé un porte-parole du gouvernement,Phay Siphan, Kem Sokha est retourné à son domicile dans la nuit, vers 3h30 du matin. Kem Sokha était emprisonné depuis un an pour trahison. “…Il a été libéré sous caution et il est sous surveillance par le tribunal…”, a déclaré à l’agence Reuters le porte-parole du gouvernement.
Par Yann Rousseau, correspondant à Tokyo Kem Sokha, le principal leader de l'opposition cambodgienne, a pu quitter, à l'aube ce lundi, sa cellule d'une prison isolée située près de la frontière vietnamienne. Un an après avoir été arrêté, en septembre 2017, sous des motifs fallacieux, Kem Sokha, le principal leader de l'opposition cambodgienne, a pu quitter, à l'aube ce lundi, sa cellule d'une prison isolée située près de la frontière vietnamienne.
Face à la condamnation internationale dénonçant des atteintes aux Droits de l’Homme et des élections biaisées, le premier ministre Hun Sen a décidé, le 27 août, de libérer quatorze prisonniers politiques, tous membres de l’opposition du Cambodia National Rescue Party (CNRP). Pour nombre d’entre eux, cette grâce royale, obtenue à la demande de Hun Sen, est directement liée à la pression internationale suite à la victoire du parti au pouvoir lors des dernières élections,...
Par l'AFP, le 23/06/2018 Le Premier ministre cambodgien, Hun Sen, qui a toutes les chances de l'emporter à nouveau aux élections du 29 juillet, s'est accordé samedi une brève pause dans sa campagne électorale pour voir des orangs-outans faire du patin à roulette, danser et boxer.