Par AFP , publié le 03/06/2018 sur le site expansion.lexpress.fr Phnom Penh - Dans le collimateur du pouvoir, les médias indépendants du Cambodge sont à l'agonie. A l'inverse, les organes de presse soutenus par la Chine ont le vent en poupe, renforçant l'emprise globale du "grand frère" autoritaire sur le pays, à moins de deux mois des législatives.
La publication d’une enquête sur le nouveau propriétaire du Phnom Penh Post déclenche démissions et limogeages en cascade au sein du journal. Une saignée dans l’un des derniers journaux indépendants du pays.
Alors que les réseaux sociaux sont devenus le principal moyen de s’informer au Cambodge depuis 2017, selon une étude d’Asia Foundation, l’organisation Reporters sans frontières a publié un rapport mercredi 14 février qui décrit l’effritement de la liberté d’expression et d’information, trois mois après la dissolution du principal parti d’opposition et à moins d’un an des élections générales. Facebook y est nommé et est mis en cause par ailleurs du fait de son influence.