Par Jacques Bekaert
Qui peut affirmer que les Khmers rouges avaient effacé toute trace de capitalisme au Cambodge ? Dans les années 1980, Jacques Bekaert, journaliste devenu diplomate, se rend à Pailin à la frontière thaï, pour évaluer s’il y avait des lépreux et quelle aide apporter. Il tombe alors au milieu de la jungle sur ce qui était sans doute le seul casino khmer rouge.
Le 7 janvier 2019, le Cambodge a fêté les quarante ans de la libération du pays du joug des Khmer rouges. Plus le temps passe et plus les témoins de ce terrible génocide vieillissent. Ils s’effaceront avec le temps, inéluctablement.
S’il reste aujourd’hui des lieux de mémoire, anciennes prisons, charniers, qui sont autant de preuves de la cruauté des soldats de Pol Pot, qu’en est il dans les esprits des Cambodgiens et surtout des jeunes, ceux qui n’ont pas connu la guerre ?
La semaine qui vient de s'écouler a été une semaine assez calme, sans événement extraordinaire... Les cours de khmer et le travail personnel ont donc repris la première place dans ma vie !
La saison des pluies n'est pas tout à fait terminée !
Jeudi matin je suis allé célébrer la messe chez les Sœurs salésiennes de Don Bosco à Toul Kork...
Par Adrien Le Gal.
Deux anciens dirigeants khmers rouges ont été condamnés à la perpétuité, le 16 novembre, en raison des crimes commis contre les minorités ethniques et religieuses entre 1975 et 1979.
Par Bruno Philip.
Le tribunal parrainé par l’ONU a rendu vendredi un verdict historique contre le régime des Khmers rouges, qui a conduit à la mort près de 2 millions de personnes entre 1975 et 1979.
La perte de son enfance aux mains des Khmers Rouges est une leçon que Youk Chhang, lauréat 2018 du prix Magsaysay, veut transmettre aux jeunes d’aujourd’hui. L’homme de 57 ans est un survivant de la dictature de Pol Pot : arrêté à l’âge de 15 ans pour avoir ramassé des champignons – un crime durant la collectivisation du régime –, il a rejoint les États-Unis après sa libération. Aujourd’hui directeur du DC-Cam, le centre de documentation du Camdodge à Phnom Penh, il y...
Mgr Enrique Figaredo (photo), un missionnaire jésuite espagnol arrivé au service des blessés cambodgiens à la fin des années 1980, s’est longtemps occupé des anciens Khmers Rouges convertis ou repentis. Le prêtre, préfet apostolique de Battambang depuis 2000, est également surnommé « l’évêque des chaises roulantes » pour son service auprès des Cambodgiens mutilés après la guerre. Il rapporte le témoignage des anciens membres du régime meurtrier de Pol Pot, dont certains...