Chers amis,
En tête de l'article de cette semaine, je vous partage cette photos prise samedi soir à l'issue d'une messe célébrée (en vietnamien) au sanctuaire d'Areyksat. Cela me permet d'illustrer une réalité dont je ne parle peut-être pas beaucoup : quasiment chaque semaine, nous accueillons à Areyksat 2, 3 ou 4 groupes de pèlerins venus du Vietnam pour prier et se confier à l'intercession de la Vierge Marie, vénérée chez nous sous le vocable de "Notre Dame du Mékong". Parfois ils viennent...
Par François Camps.
REPORTAGE - Le 23 octobre 1991, les accords de Paris sur le Cambodge marquaient la fin de deux décennies de guerre civile. Leurs objectifs: réinstaurer la paix dans ce pays meurtri et faire du Cambodge une «démocratie libérale fondée sur le pluralisme». Trente ans plus tard, la promesse démocratique reste inachevée.
1 200 travailleurs du textile en grève ont été licenciés vendredi. Seuls les syndicats progouvernementaux ont droit de cité. La création d’entreprise est elle aussi soumise à la corruption et à l’appartenance politique.
Par Arnaud Vaulerin, envoyé spécial à Phnom Penh — 6 janvier 2019 à 20:16
A l’image de sa capitale, Phnom Penh, le royaume, qui commémore ce lundi les 40 ans de la fin du génocide khmer rouge, est en pleine transformation. Mais malgré les progrès économiques, les inégalités s’accroissent, tandis que la mémoire des crimes de l’ancien régime communiste est reléguée au second plan.
Des dizaines de milliers de Cambodgiens se sont rassemblés lundi dans un stade de Phnom Penh pour célébrer le quarantième anniversaire de la chute du régime des Khmers rouges, une grand-messe orchestrée par l'inamovible Premier ministre Hun Sen.
Une centaine d'opposants ont été interdits d’exercer toutes activités politiques, en novembre 2017, suite à la dissolution contestée du parti d’opposition à moins d’un an des élections législatives. Le parti était accusé d’avoir comploté pour renverser le gouvernement. Mais un amendement à la loi des partis politiques vient d’être voté par le Parlement.