« La France regrette que les élections législatives cambodgiennes se soient déroulées en l’absence du principal parti d’opposition (parti du salut national), dissous le 16 novembre 2017, tandis que son président, M. Kem Sokha, est incarcéré depuis le 3 septembre.
Ces élections se sont tenues dans un climat qui n’a pas permis à l’opposition, aux médias et à la société civile de fonctionner sans entrave.
Nous appelons à la libération de M. Kem Sokha et à la levée de l’interdiction faite à 118 membres du parti du salut national de mener pendant cinq ans des activités politiques.
Nous exhortons les autorités cambodgiennes à respecter les droits fondamentaux permettant de garantir un processus démocratique crédible. »
Alexandre Giorgini, porte-parole adjoint du Ministère des Affaires étrangères français.
Paris, 30 juillet 2018