Septembre

2 septembre : Bienheureux Thomas Dubuisson & Louis Lanier, prêtres et martyrs

Thomas Dubuisson, né à Laval (Trinité), le 6 juillet 1737, était curé de Barville, dans le diocèse de Sens, au moment de la Révolution. Il vint se cacher à Paris. Arrêté le 10 août 1792, il fut l'une des premières victimes du massacre du couvent des Carmes le 2 septembre.

 

Louis Lanier naquit à Château-Gontier (Saint Jean) le 24 septembre 1753. Après ses études littéraires et philosophiques dans sa ville natale, il vint à Paris. En 1774, il est membre de la Société du Coeur de Jésus, fondée par le Père de Clorivière. Il fut professeur au Séminaire de Laon, puis préfet du Séminaire Saint Nicolas du Chardonnet, à Paris. Avec tous ses collègues, il refusat le serment. Arrêté le 13 août 1792, il sera massacré au séminaire Saint Firmin, le 3 septembre.

 

Les "martyrs de septembre" furent béatifiés par Pie XI en 1926.

 

En appelant, Seigneur, tes prêtres Thomas et Louis au témoignage suprême du martyre, tu as manifesté que tu n'aimes rien tant que la liberté de ton Église ; par leur intercession, accorde à tous les baptisés de témoigner de toi sans entraves devant les hommes. Par Jésus Christ...

28 septembre : Bienheureux Charles de Blois

Charles naquit à Blois en 1320, de Guy de Chatillon, comte de Blois et de Marguerite de Valois, soeur du Roi de France.

 

Dès sa plus tendre enfance, il distribuait aux pauvres tout ce qu'il possédait ; la prière le trouvait toujours fidèle. À 17 ans, on le marie avec Jeanne de Penthièvre, future héritière du duché de Bretagne. À son épouse, il devait la possession de la Seigneurie de Mayenne. Il séjourna à diverses reprises en la ville de Mayenne ; il visita et combla de ses bienfaits l'hôpital de Mayenne. Un Jeudi Saint, il célèbre à Mayenne le Mandatum (lavement des pieds), comblant à cette occasion les pauvres de ses largesses et leur donnant des marques de sa particulière bienveillance.

 

Sa vie fut marquée par de lourdes épreuves, notamment une captivité de neuf années, et elle s'acheva sur le champ de bataille d'Auray en 1364.

 

Tu as donné, Seigneur, au bienheureux Charles de demeurer doux et humble de cœur dans le gouvernement de l'État comme dans les périls de la guerre ; par son intercession, accorde-nous de rester fidèles à l'esprit de l'Évangile à travers les réussites et les échecs de notre vie. Par Jésus Christ...